Le gouvernement français est de plus en plus exaspéré par la tournure des évènements. En plus des grandes difficultés qu’il rencontre dans la gestion en interne générées par la révolte populaire conduite par les « gilets jaunes » (GJ) vient se greffer une crise diplomatique avec son pays voisin l’Italie.
Et pour cause, la visite de solidarité aux « GJ », mardi dernier à Montargis dans le Loiret, du vice-Premier ministre Italien Luigi Di Maio le chef du Mouvement 5 étoiles (antisystème). Ce dernier a créé un incident diplomatique en ironisant sur Emmanuel Macron et son nouveau parti LREM qu’il définit « en réalité comme le fruit d’une tradition » et non comme un parti « ni droite ni gauche ».
Ce pic a déplu au gouvernement français et vendredi, la France a décidé de rappeler son ambassadeur en Italie, décision qui n’est souvent prise qu’en état de guerre déclarée…Une crise de susceptibilité qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur les deux pays voisins voire même à l’échelle de l’Union européenne.
En plus de ces tensions entre la France et l’Italie, une autre tension entre les figures emblématiques du mouvement est née : Il y a ceux qui tirent le mouvement vers la mise en place de listes « GJ » aux prochaines élections européennes et d’autres qui souhaitent rester « apolitiques » éloignés des partis et de leurs représentants….Une division qui s’accentue avec le risque soit d’une radicalisation avec une montée de la violence soit, ce que souhaite le gouvernement, un essoufflement dans la durée !!!
Pour cet acte XIII, encore une nouvelle fois, la préfecture de police a prévu un dispositif de sécurisation conséquent en mettant en place des unités de forces mobiles, de 33 détachements d’action rapide et 4 véhicules blindés « destinés à intervenir et interpeller sans délai en cas d’exaction ».
(Paris. De notre correspondant particulier Mongi Hazgui)