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Pas de censure préalable, mais appel au respect de la réputation et des données personnelles d’autrui
La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a fini par réagir à la polémique soulevé par l’affaire du décès de la jeune écrivaine et psychiatre, Arwa Troudi quant au traitement de ce drame et au litige surgi antre la famille de la victime et certains médias dont notamment l’émission des « 4 vérités ».
Ainsi la HAICA a appelé toutes les chaînes de télévision et de radio à respecter la déontologie et les règlements régissant le droit à la liberté d’information et d’expression et relatifs au respect des droits d’autrui, de leur réputation et des données personnelles.
L’instance invite les journalistes, dans un communiqué, rendu public, aujourd’hui mercredi 26 mai 2021, à respecter l’éthique de la profession et à faire preuve de responsabilité humaine et sociale. Elle a recommandé de ne pas instrumentaliser de tels drames pour « faire du sensationnel et augmenter l’audimat au détriment de la qualité des contenus médiatiques ».
La HAICA a, par ailleurs, souligné la nécessité de respecter le secret de l’enquête, rappelant son attachement à ses positions qui rejettent toute censure au préalable des contenues médiatiques audiovisuels afin de garantir la liberté d’information, d’expression et d’accès à l’information.