Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre criminelle près le tribunal de première instance de l’Ariana a décidé de reporter au 6 mars prochain l’examen de l’affaire relative à la « Chambre noire » du ministère de l’Intérieur sous le régime du mouvement Ennahdha, tout en refusant de libérer un certain nombre d’accusés arrêtés dans cette affaire.
Le juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de l’Ariana s’est engagé à enquêter sur ce qu’on appelle la « chambre noire » du ministère de l’Intérieur, suite à la saisie d’une grande quantité de documents à l’intérieur d’un des bureaux du ministère de l’Intérieur, en lien avec le dispositif de « sécurité parallèle » du mouvement Ennahdha, dirigé par l’accusé réfugié en Turquie, Mustapha Kheder.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête a émis des mandats de dépôt à l’encontre de Rached Ghannouchi et d’anciens agents de sécurité, dont Mohammed Kheriji, l’ancien directeur central de la lutte antiterrorisme, Atef Omrani, l’ancien directeur général des services spécialisés du ministère de l’Intérieur, et d’autres.
