TUNIS – UNIVERSNEWS Rached Ghannouchi, le leader du mouvement islamiste Ennahdha, n’est pas, encore, sorti de l’auberge, malgré les fleurs qu’il a jeté au juge qui lui a permis de rester en liberté, dans l’affaire en liaison avec l’association « Na’maa Tounès ». En plus du gel de ses avoirs et de ceux de ses enfants et de son gendre, et l’interdiction de voyager, le glaive de la justice continue à peser sur sa tête.
Il a été décidé de convoquer la semaine prochaine la chambre d’accusation chargée des affaires de terrorisme à la cour d’appel de Tunis pour examiner l’appel du ministère public contre la décision du juge d’instruction au pôle judiciaire antiterroriste, qui a décidé, mardi, de maintenir Rached Ghannouchi en liberté dans l’attente de l’affaire liée à l’association « Na’maa Tounès ».
Selon les lois en vigueur, la chambre d’accusation peut, soit appuyer la décision du juge d’instruction, soit décider de la rejeter, et délivrer ainsi un mandat de dépôt à l’encontre de Rached Ghannouchi.