Nos compatriotes ont l’art de tout tourner en dérision, une manière sans doute pour eux de contourner les réels obstacles, de décompresser face à l’adversité. Ils ne sont pas pour autant dupes, ils savent cultiver aussi l’art de la suspicion. Ils l’avaient déjà montré en 2016 quand eclate l’affaire des stents cardiaques ou celle de la mort de onze nouveau-nés à l’hôpital de la Rabta…
L’affaire du pétrolier Xelo, dont on sait toujours pas ni la vraie nationalité, ni le véritable itinéraire, dont on ne sait pour tout dire encore presque rien sauf qu’il a coulé avec une cargaison de 750 tonnes de gasoil ( !) au large du golf de Gabès, faisant craindre une marée noire et la plus importante catastrophe écologique qu’ait jamais connu la région. Cette affaire vient donc aiguiser et nourrir de nouveau la suspicion de nos compatriotes qui , cette-fois, ne se laisseront pas berner…en attendant les conclusions d’une quelconque enquête. L’itinéraire de Xelo est déjà suspect , sa trajectoire l’est encore plus, beaucoup plus. Pourquoi avoir choisi les eaux territoriales tunisiennes plutôt que maltaises pourtant plus proches ?
Les vents, les conditions météorologiques ? Peut-être bien. Peut-être aussi que l’équipage du navire en détresse avait préféré des eaux plus avenantes celle du de golfe Gabès familier aux réseaux de contrebande… Affaire à suivre.
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