TUNIS – UNIVERSNEWS Les start-up africaines ou actives sur le continent et dont le principal dirigeant est une femme ont levé 203,2 millions de dollars américains lorsqu’on exclut les transactions dont les montants n’ont pas été divulgués.
C’est 58% de moins que ce qui avait été mobilisé par des entreprises de ce type en 2021.
Ces données ont été collectées et révélées par Africa the Big Deal qui prend en compte des transactions de financement à plus de 100 000 USD.
Même si la progression a été modeste, la valeur globale des transactions de financement de plus de 100 000 USD au profit des start-up africaines a établi un nouveau record avec un minimum de 4,8 milliards USD, soit quelque 200 millions USD de plus qu’en 2021.
Malgré ce relatif succès du capital-risque sur le continent, seulement 4% des start-up dirigées par des femmes, et moins de 3% de celles dont les fondateurs sont de sexe féminin en ont profité.
Africa the Big Deal, dans son rapport poursuit que « ce faible intérêt du capital-risque international pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique reste conforme aux disparités qu’on retrouve sur le genre en Afrique subsaharienne.
En outre, seulement 34% des affaires sont fondées ou dirigées par des femmes, contre 66% pour les hommes, selon des indicateurs de la Banque mondiale.
Rappelons qu’en 2020, le Fonds monétaire international (FMI) avait publié une analyse sur cette disparité dans l’accès au financement en Afrique entre les hommes et les femmes. En fait, une des raisons avancées était que ces dernières recevaient moins de ressources financières, estimant qu’elles s’excluaient d’elles-mêmes, partant du fait que leurs démarches n’auraient pas de chance de trouver une issue favorable.
J.M.