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Sorti par la plus petite des portes, s’est vengé de tous ceux ayant refusé de le « blanchir »
Dans un communiqué rendu public, la Fédération Tunisienne des Directeurs des Journaux (FTDJ), révèle que la présidence du gouvernement sortant a décidé de ne pas appliquer, voire carrément annuler les accords conclus en mai 2020 pour venir en aide au secteur de la presse, spécialement la presse écrite, face aux répercussions de la crise sanitaire, sachant que le chef du gouvernement démissionnaire, en personne, qui avait signé lesdits accords.
Un homme d’Etat comme veulent faire croire certains ?! « Non », assurent les observateurs et les politiciens neutres qui ont approché cet homme qui agit, depuis sa sortie par la plus petite des portes de La Kasbah, selon le seul angle de la vengeance.
En effet, continuant à croire au mensonge qu’il s’est créé voulant qu’il soit l’homme le plus propre et la personnalité la plus forte de la Tunisie, Fakhfakh ne veut pas admettre qu’il s’est fait, lui-même, « harakiri » et qu’il doit assumer la responsabilité de ses actes en se mettant à la disposition de la justice tout en cessant de parler de politique.
Pourtant, Fakhfakh, toujours selon la FTDJ, a informé « certains confrères » qu’il est revenu sur les accords du 6 mai 2020, notamment le décret 30/2020 du 10 juin, et plus spécifiquement l’article 8 relatif aux aides accordées aux entreprises de presse pour faire face à la crise sanitaire.
Pas seulement : le gouvernement sortant a décidé de réduire le nombre d’abonnements publics. Pis encore : il s’est abstenu de publier les accords et les décrets dans le JORT.
Tous ces agissements aussi enfantins qu’illégaux prouvent, une fois de plus que Fakhfakh et son gouvernement ont décidé de sanctionner le secteur des médias, plus précisément la presse écrite, pour la simple raison qu’elle a refusé cautionner la campagne du blanchiment de la corruption et des conflits d’intérêts.
Dans son communiqué publié ce jeudi 17 septembre 2020, la FTDJ assure « n’avoir jamais joué avec la liberté de la presse en contrepartie des aides qui devaient être versées. Ces dernières, de plus, s’inscrivaient dans le cadre de la loi de Finances 2020. Elle condamne, à cet effet, les agissements de l’ancien gouvernement qu’elle qualifie de punition ».
N.H