TUNIS- UNIVERSNEWS – Les agressions contre les journalistes se multiplient. C’est un fait constaté par tout le monde, et, d’ailleurs, le rapport mensuel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) en fait état, preuves et arguments à l’appui.
Agressions physiques, morales et verbales se multiplient, alors que les pouvoirs publics ne cessent d’affirmer que ce phénomène est l’une de ses préoccupations majeures. Mais, entre les paroles et les actes, il y a un grand fossé à combler, pour une profession devenue, au cours des dernières années, à haut risque.
Le porte-parole du gouvernement Nasreddine Nsibi a affirmé, lundi, que la protection des journalistes est une question primordiale pour le gouvernement, aussi bien lorsqu’il s’agit des agressions auxquelles ils font face ou en ce qui concerne le travail précaire.
Nsibi a, dans ce contexte, souligné que les agressions commises contre les journalistes sont des cas isolés et que la loi sera appliquée sur tout le monde, affirmant que le gouvernement veillera à appliquer la loi sur toutes personnes ayant porté atteinte ou agressé les journalistes.
Nsibi a rappelé que le gouvernement s’oppose à toute forme d’emploi précaire et qu’il œuvre actuellement à la régularisation de la situation de 6000 travailleurs de chantier ainsi que de 33 personnes travaillant dans 3 médias publics.
S’agissant du dossier des médias publics, Nsibi a affirmé que ce dossier fait partie du programme de grandes réformes dans l’attente d’un financement nécessaire pour la restructuration des établissements et l’élaboration de nouvelles lois permettant une pérennité.
Il a ajouté que chaque établissement dispose de son propre programme de réforme qui sera engagé à partir de 2023 afin de passer à une nouvelle approche productive.