Interviewé sur les ondes d’Express FM, Ahmed El Karm, membre de l’IACE, a souligné que le manque de confiance entre les chefs d’entreprises et l’Etat a directement affecté les initiatives d’investissement en Tunisie, en estimant que l’investisseur doit ressentir une volonté d’amélioration du climat d’investissement.
Selon l’ancien président du directoire d’Amen Bank et l’ancien président de l’APTBEF, la reprise des négociations avec le FMI représente un bon signe. Et pour preuve, les intentions du gouvernement à entamer des réformes. Ces dernières ne peuvent être mis en place qu’à travers l’implication des différents parties concernées, y parmi l’UGTT.
Il a de même déclaré que plusieurs secteurs sont capables de faire évoluer la situation économique et de booster l’investissement.
« Du régime parlementaire au régime présidentiel »
Sur le plan politique, M. El Karm a évoqué la nécessité d’un changement du régime politique parlementaire vers un régime présidentiel. Il a fait appel à un référendum et des élections législatives anticipées. Selon lui, le parlement ne doit pas intervenir dans l’exercice gouvernemental.
Au final, Ahmed El Karm a considéré que le 25 juillet représentait un changement qui a permis d’entamer la mise en œuvre de certaines réformes. Sachant que les méthodes de gestion économique et sociale qui ont été adoptés durant ces dernières années n’étaient pas efficaces.
Jihen Mkehli