TUNIS – UNIVERSNEWS – La journée commence tôt pour la majorité des Tunisiens, avec la prière de l’Aïd, avec un emploi chronométré, pour montrer l’ampleur de l’enracinement des traditions dans le vécu des Tunisiens.
Après avoir dit adieu à Ramadhan, avec l’espoir d’atteindre le prochain, l’année d’après, les Tunisiens étaient fixés, jeudi lors du journal TV de 20h00, devant leurs postes télé, attendant l’apparition du mufti de la République, pour leur annoncer la bonne nouvelle… Et, le marathon commence, dès lors, avec les ménagères qui se précipitent vers leur cuisine pour préparer les mets de l’Aïd, à commencer par les « hlalem », pour passer à la « mloukhia », la « charmoula », pour les Sfaxiens, et d’autres mets adaptés aux spécificités des autres régions.
Pour les hommes, ils s’empressent d’aller chercher les pauvres pour leur payer la Fitra (aumône imposée par la religion, pour valider le jeûne de Ramadhan et fixée cette année à deux dinars pour chaque membre de la famille), au plus démuni, afin de leur offrir un tant soit peu l’opportunité d’avoir un peu d’argent, pour fêter, comme les autres cette fête religieuse.
Ce matin du vendredi, la rue apparait déserte, dans la totalité des régions, mais les familles se sont, déjà, rassemblées, afin de goûter à ces mets succulents.
L’après-midi est consécré au plaisir des enfants qu’on amène aux manèges ou pour l’achat de quelques jouets, après avoir reçu l’éternelle « mehba » en argent sonnant et trébuchant, afin que les gosses et, parfois même, les plus âgés, puissent s’adonner à certains plaisirs du quotidien.
Bonne fête à tous et meilleurs vœux pour une Tunisie prospère qui peut, toujours, leur offrir, au moins, la joie de vivre et d’appartenir à cette patrie.