Le bloc parlementaire » Al Watania » a dénoncé le comportement du président du groupe » Al Karama « , Seifeddine Makhlouf envers les agents de la sécurité présidentielle au sein de l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) et affirmé son entière solidarité avec l’institution sécuritaire en général.
Dans une déclaration rendue publique vendredi soir, le groupe » Al Watania » a appelé toutes les parties à respecter le rôle de l’institution sécuritaire, à appuyer ses efforts et à consolider sa neutralité et son indépendance.
» Al Watania » a appelé dans ce sens toutes les parties à ne pas impliquer les institutions sécuritaires et militaires dans les conflits politiques.
Le même groupe a fait valoir à cet effet le rôle historique de l’institution militaire et ses multiples sacrifices dans sa lutte contre les groupes terroristes et sa défense de la partie.
» Al Watania » a réaffirmé son soutien total à l’institution militaire, exhortant toutes les parties à lui fournir le climat propice pour remplir sa mission et faire face aux tentatives répétées des groupes terroristes d’infiltrer le territoire tunisien.
Le groupe demande aux citoyens et aux organisations civiles de préserver les acquis de l’Etat et de lutter contre les ennemis de la patrie.
Il a également fait valoir le droit à la contestation et à l’expression pacifique pour exiger l’emploi et le développement, tout en invitant le gouvernement à interagir positivement avec les demandes des contestataires sur la base d’un programme de développement capable de résoudre les problèmes économiques et sociaux des citoyens.
La plénière tenue vendredi au siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple a été perturbée par des altercations entre élus, à cause de l’interdiction par la sécurité présidentielle, de l’entrée à l’ARP, de Hafedh Barhoumi (un des fondateurs de la coalition El Karama), personne fichée S17.
Des affrontements qui ont éclaté mercredi dans la région de Remada (gouvernorat de Tataouine) entre jeunes de la région et des patrouilles militaires sur fond de protestation contre le décès, mardi dernier, d’un jeune atteint par balles.
Les protestataires accusent des unités militaires déployées dans la zone tampon au niveau des frontières tuniso-libyennes d’avoir tué ce jeune homme.