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Avec l’UGTT, on négocie, mais sans subir de « diktat ».
Dans toute l’histoire de la Tunisie, on n’a jamais eu un ministre aussi « imaginatif » que Monsieur Ali Koôli. A chaque fois qu’on lui parle de difficultés, il indique qu’il « imagine » ou « n’imagine pas ». (nitssawar et mé nitssawarch). Un terme qu’il a utilisé, à titre d’exemple lors de son dernier passage à Midi show, aujourd’hui mercredi 19 ami 2021, près des dizaines et dizaines de fois !!!
Monsieur Koôli n’a aucun chiffre précis à avancer, mais juste des estimations approximatives. « Oui, les indicateurs sont préoccupants voire dramatiques, mais nous sommes là pour les améliorer… Inchallah… Hamdoullah…J’imagine… On va négocier avec l’UGTT… On va négocier avec le FMI… On va…. On va…. ».
Autant d’expressions évasives sans aucune donnée chiffrée alors que pour un économiste et financier qui se respecte, la précision et les prévisions réalistes sont nécessaires pour toute planification crédible de l’avenir.
Sans entrer dans les détails de l’interview, il est malheureux de constater que, Monsieur Koôli, présenté comme étant un « super ministre », n’a rien dit de concret, tout en semblant semble gérer les affaires du département le plus important d’une manière marquée par le flou et l’à peu près.
Et franchement, on « n’imagine pas » que le ministre soit en mesure de parvenir à la croissance de 4% promise alors qu’elle estimée à moins de 3% dans l’état actuel des choses
Noureddine H.