L’organisation Amnesty International a déclaré, hier, dans un communiqué publié, que le président Kaïs Saïed devrait respecter et protéger les droits humains, y compris les droits à la liberté d’expression, de rassemblement et de réunion pacifique, après avoir suspendu le Parlement.
L’organisation a précisé que “les inquiétudes concernant les droits humains se sont intensifiées à la suite de ” l’assaut inquiétant ” mené par les forces de sécurité dans les locaux d’Al Jazzera à Tunis au lendemain de la suspension du Parlement et du recours du président Kaïs Saïed à la force contre “ceux qui menacent la sécurité de l’Etat”.
Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a appelé, également, Kaïs Saïed à prendre des actes strictement conformes aux obligations de la Tunisie en vertu du droit international, des droits humains et, surtout, de s’abstenir de toute purge politique.
”Les libertés durement acquises et les acquis en matière des droits humains après le soulèvement du peuple tunisien en 2011 sont aujourd’hui menacés, en particulier en l’absence d’une Cour constitutionnelle pour protéger les droits de chacun dans le pays “, a dit l’organisation .