TUNIS – UNIVERSNEWS – Tunis pleure sa gloire, son esthétique et sa beauté d’antan, avec le règne des étalages anarchiques, dans toutes rues, et la mendicité, à tous les croisements et carrefours, alors que tout le monde joue l’indifférence et qu’on montre au monde un visage des plus médiocres et des plus désolants.
Certes, on ne dénie pas au gens de chercher un travail pour se nourrir, en ces temps de disette, de dégradation du pouvoir d’achat et d’absence d’emplois, mais pas au point de légitimer cette anarchie qui règne au vu et au su de tous, même des forces sécuritaires qui ferment les yeux sur ces dépassements, au point que le phénomène devient un droit et non plus un laisser-aller ou une complaisance.
Devant l’indifférence totale de la mairie de la capitale et du gouvernorat de Tunis, la capitale est devenue un vivier d’anarchistes, où les marchands ambulants se sont installés, au niveau de la rue Charles de Gaulle, de la rue d’Espagne et aux abords du marché central, au mépris total de toutes les règles. Il y a donc une question qui s’impose : les anarchistes sont-ils devenus plus forts que l’État ?
Cela semble être le cas, puisque tous les services de contrôle dont dispose le pays, ils sont devenus incapables d’endiguer ce fléau qui se déroule au détriment des passants et, même, de la circulation automobile et celle des bus qui doivent attendre que ces marchands daignent leur céder le passage.
Quant à la mendicité, ceux sont des bandes organisées qui en tiennent les rennes et le pire, c’est que les mendiants s’installent… près des policiers qui surveillent et organisent la circulation des voitures, aux feux rouges et aux carrefours, que ce soit au centre-ville, dans les zones huppées et même celles défavorisées.
Autre éléments de ce fléau, le fait que certains marchands dits-ambulants font d’autres commerces des plus illicites. A ces fléaux, il ne faut pas oublier, surtout, ces individus qui s’installent comme « gardiens » de parkings anarchiques, et qui font, vraiment, la loi, en exigeant, parfois, jusqu’à plus de trois dinars, pour vous céder un coin de trottoir, alors que les municipalités l’ont laissé aux bons soins du citoyen.
F.S.