TUNIS – UNIVERSNEWS – Les parents d’élèves craignent la catastrophe, pour cette année scolaire qui a démarré dans de mauvaises conditions, avec des milliers d’instituteurs suppléants et vacataires qui rechignent à travailler dans les conditions fixées par le ministère et qui sont, somme toute, très avilissantes et ne répondant pas aux critères d’un emploi décent… même au niveau de la rémunération.
Ni les sit-ins de ces instituteurs « chargé d’enseigner » et dont nombreux sont ceux qui n’ont pas les qualifications nécessaires et ont été parachutés dans leurs postes, sans aucune préparation, ni les appels des parents d’élèves n’ont pu pousser à régler le problème.
L’association tunisienne des parents et des élèves a renouvelé son appel au président de la République, Kaïs Saïed à intervenir pour contenir la crise dans le secteur de l’enseignement de base, en raison du boycott des cours par les enseignants du primaire et sauver l’année scolaire.
Dans un communiqué, l’association a affirmé son soutien à tous les mouvements des parents visant à défendre les droits de leurs enfants à l’éducation, « tant que ces mouvements respectent les lois en vigueur, n’empêchent pas le déroulement normal des cours et ne perturbent pas les élèves ».
Elle a exprimé son étonnement face au silence persistant des décideurs qui, selon cette association conduira inévitablement à l’effondrement total du système éducatif et l’école publique.
L’association des parents et des élèves a souligné que le coût élevé de cette situation sera supporté par des milliers d’élèves qui appartiennent à des familles à faibles revenus ou issus des régions défavorisées situées à l’intérieur du pays « .