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La blogueuse lance un appel aux Qataris et Koweïtiens pour la venger, mais comment ?!
Alors que l’affaire semble prendre, paisiblement, son bonhomme de chemin à travers les rouages du circuit judiciaire, la plaignante contre Slim Chiboub, Mme Hamadi a fait monter la tension et l’escalade en diffusant, hier samedi 9 mai 2020, une nouvelle vidéo (encore une) dans laquelle elle répond à Me Mounir Ben Salha qui l’aurait accusée des pires maux.
A son tour, tout en annonçant avoir déposé une plainte à l’encontre du Me en Salha, s’énerve tout d’un coup et se dit être « lynchée » sur Facebook par les avocats, les hommes et les femmes de médias qui l’ont « touchée dans son honneur parce qu’elle a voulu se défendre contre son harceleur ».
Sa colère allant crescendo, Arbia Hamadi lance un appel au monde arabe, à ses anciens collègues de Qatar et du Koweït pour la venger contre ses compatriotes tunisiens, faute de quoi elle a menacé d’agir autrement. Mais la venger, comment ?!
« Je vais allumer l’étincelle qui viendra à bout de tout le monde et ravagera tout sur son passage en faisant internationaliser l’affaire, car ce que je détiens comme preuves étayées entraînera un tremblement de terre pour tous… », assure t-elle en substance.
Et d’enchaîner : « J’ai alerté le conseil de l’ordre des avocats et si je n’obtiens pas gain de cause, je vais ameuter les médias du monde entier et je vais sortir tout ce que j’ai comme documents… »
Bref, entrant dans une scène d’hystérie, la blogueuse « promet d’opter pour ce qu’on appelle la terre brûlée, ce qui fait soulever d’ores et déjà des points d’interrogations sur l’attitude à suivre par la justice face aux « menaces et au chantage exercé par Arbia Hamadi. Le ministère public ne vient-il pas de procéder à une instruction contre une autre blogueuse pour avoir repris un texte d’une autre amie virtuelle algérienne ?!
Pour couper court à toute cette histoire, n’est-il pas logique, à notre humble avis, que le ministère public introduise une instruction à l’encontre des différents protagonistes afin d’en finir, une fois pour toutes, avec cette affaire qui commence à sentir le roussi, surtout qu’il reste encore tout un mois avant la tenue du procès. D’ici là, Arbia Hamada risque de mettre le feu à la « baraque Tunisie » avec l’aide de ses « amis qataris et koweïtiens », comme elle le dit …
Non, mais quoi encore. ?!…
Noureddine HLAOUI