TUNIS – UNIVERSNEWS – La trêve a été, proportionnellement, longue, par rapport aux années précédentes, durant lesquelles la Tunisie avait été, sérieusement, endeuillée, avec de nombreux morts et blessés, à la suite d’attentats terroristes… et, on ne pensait pas être sortis de l’auberge, surtout avec ces « loups solitaires » et les extrémistes cantonnés sur les montagnes tunisiennes, par les bons soins de la nébuleuse islamiste qui les utilise comme arme secrète, pour marquer sa présence… et, surtout, faire du mal aux Tunisiens.
Aujourd’hui, c’est un autre épisode des méfaits de cette pieuvre maléfique, alors qu’on croyait l’avoir décapitée et désarticulé. Malheureusement, elle peut revenir sur le terrain, chaque fois que le degré de vigilance baisse et tant qu’on n’a pas, en particulier, assaini les structures de l’Etat de cette gangrène, recrutée en force, même dans les secteurs sécuritaire et judiciaire qui sont le nerf de la guerre contre elle, pour l’éradiquer à tout jamais.
Cette fois, le coup est venu de l’intérieur, avec cette brebis galeuse d’agent de la garde navale qui a tué son collègue, s’est emparé de ses munitions, et a tiré à l’aveuglette, causant la mort de deux visiteurs et en blessant d’autres, dont un Français. Cela implique qu’on doit revoir, sérieusement, les recrutements et les affectations réalisés dans les années 2011, 2012 et 2013, surtout pas seulement au ministère de l’Intérieur, mais même dans d’autres, aussi.
Ennahdha, -puisqu’il faut appeler les choses par leur nom- a inondé les services de sécurité, y compris la police, la garde nationale et les douanes, par des recrutements et des désignations aléatoires, et a évité l’exigence de l’enquête sécuritaire pour les candidats à rejoindre ces services, ce qui a facilité l’infiltration de l’appareil de sécurité. D’autres départements sensibles ont également été infiltrés au nom de l’islamisation de l’État qui est l’objectif recherché par le mouvement Ennahdha.
Conscient de ses sombres desseins, Rached Ghannouchi avait tranquillisé ses partisans, sous le gouvernement de Mehdi Jomaa, en s’adressant pour dire : « Nous quittons le gouvernement, mais nous n’avons pas quitté le pouvoir ! »… et le pouvoir, ils le tiennent, encore, à la gorge, grâce à leurs sbires qu’ils ont infiltrés et qui sont, toujours, sous la couverture, à son service !!!
L’appareil sécuritaire aujourd’hui, avec tous ses services, la douane, la magistrature, les corps des délégués, des premiers délégués et des gouverneurs ont besoin d’une révision complète, et le pays ne s’en remettra pas tant que les incompétents qu’Ennahdha a plantés occupent encore des postes sensibles dans l’administration et la sécurité. L’heure de « l’assainissement » de nombreux secteurs sensibles a sonné… et il est des plus urgents de se débarrasser de la vermine qui risque de contaminer d’autres esprits faibles !!!
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