Le nouveau ministre de la Culture, Walid Zidi continue à s’illustrer…négativement. Après son fameux statut annonçant sa renonciation à faire partie du gouvernement de Mechichi, le détenteur du portefeuille sensible de la Culture, vient de faire deux sorties publiques qui ont fait couler beaucoup « d’encre ».
La première consiste en une audience accordée à « Fouchika », de son vrai nom, Fayçal Bezzine, simple acteur de feuilletons, et la seconde sous forme de répétition musicale en interprétant, avec un groupe de jeunes adolescents, dans les locaux du département de la Culture, le tube de Lotfi Bouchnaq, « El ain elli mé tchoufikchi » tout en « grattant » les cordes d’un luth.
Si certains esprits simplistes y ont vu une activité originale, la majorité y ont vu, au contraire, un acte populiste par excellence confirmant les « limites » de ce personnage qui a une autre vision de l’action gouvernementale et une autre approche pour servir le monde de la culture
Ainsi, outre son langage rappelant celui des religieux intégristes, ses volte-face à la limite du mensonge, Walid Zidi se distingue par ses préférences au « passe-temps » que la détermination à ouvrir les grands dossiers.
Un grand « dommage » pour le secteur culturel tunisien, sachant que M. Zidi est lui-même victime de cette nomination…
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Noureddine HLAOUI
