TUNIS – UNIVERSNEWS – Jusqu’à mercredi soir, 23 journalistes palestiniens ont été tués dans les bombardements barbares de l’entité sioniste. Ils travaillent dans des conditions difficiles pour donner des informations, face à un ennemi qui ne fait pas de détail et qui tue aveuglément, sans aucun respect pour les conventions internationales. Entretemps, la communauté internationale compte ces morts et ne fait rien pour arrêter ces massacres sordides et inhumains… qui se déroulent, sous prétexte que l’Etat hébreu est « menacé dans son existence », alors que c’est celle des Palestiniens qui a été enterrée, depuis des dizaines d’années !!!!
Une vingtaine de jours après l’attaque du Hamas, la bande de Gaza reste complètement inaccessible, y compris à la presse. Aucun journaliste n’a pu sortir ni accéder à l’enclave palestinienne. L’information sur place est relayée par les correspondants locaux, pris eux aussi en tenailles entre les bombardements et le blocus israélien.
« Un manque de couverture médiatique de Gaza … dû à l’assassinat de plus de 12 journalistes, aux bombardements, et à la coupure d’électricité et d’Internet. Cependant, nous essayons toujours de résister et de poursuivre la couverture afin que le monde puisse voir les crimes israéliens à Gaza « , écrivait le 17 octobre le photojournaliste Roshdi Sarraj sur le réseau social X, avant d’être tué à son tour, dans une frappe israélienne, à son domicile, dans le quartier de Tel Al Hawa, à Gaza City. Sa femme et sa fille, âgée d’un an, ont été blessées dans ce bombardement.
Sa mort, le 22 octobre, fait grimper le nombre des journalistes victimes de cette guerre à 23 morts, dont 19 Palestiniens tués à Gaza, selon le dernier bilan du Comité de protection des journalistes (CPJ), basé à New York.