- L’UTAP parle d’une récolte ne dépassant pas les 16 à 17 millions de quintaux !
La récolte des céréales est estimée à plus de 20 millions de quintaux (2 millions de tonnes) pour la campagne actuelle, contre 14,3 millions de quintaux, pour la précédente, selon une source officielle du ministère de l’Agriculture.
Les quantités des céréales collectées devraient avoisiner les 10 millions de quintaux, contre 7 millions de quintaux, au cours de la dernière campagne, grâce aux conditions climatiques favorables qui ont prévalue au cours de cette année et notamment une bonne pluviométrie, dans la plupart des régions, notamment le centre, après trois années de sécheresse.
D’après les prévisions inscrites dans le budget économique 2019, la récolte des céréales pour cette campagne avait été estimée à 19 millions de quintaux.
Le ministre de l’Agriculture, Samir Taïeb a affirmé, début juin courant, à Kairouan, que la récolte céréalière pour cette campagne va atteindre un niveau record.
Les superficies emblavées ont atteint au cours de cette campagne, un million 220 mille d’ha, dont 849 mille hectares dans les gouvernorats du nord, 375 mille ha, dans les gouvernorats du centre et du sud.
Toutefois et dans une déclaration à l’agence TAP, Mohamed Rjaibia, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, chargé des grandes cultures, a, pour sa part, considéré que l’estimation de la récolte des céréales, à 20 millions de quintaux, est surévaluée.
D’après lui, la récolte céréalière n’atteindra pas des records, estimant qu’elle ne dépassera pas les 16 à 17 millions de quintaux. Les quantités de céréales récoltées devraient avoisiner les 10 à 12 millions de quintaux.
Les principaux problèmes au niveau de cette campagne, concernent la collecte et le stockage, a-t-il signalé, précisant que la capacité de collecte varie actuellement, entre 8,5 et 9 millions de quintaux et qu’il y aura recours aux centres de stockage à ciel ouvert.
La Tunisie consacre annuellement, une moyenne de 600 millions de dinars pour l’importation des céréales, dont le blé tendre, le blé dur et l’orge fourragère, selon les statistiques de l’Office des céréales.