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Il ne sait pas ce qu’il veut, il laissera faire les « jeunots » : aucune envergure, ni stature d’un chef d’Etat
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Saïed n’a ni campagne, ni équipe structurée de soutien. Et, surtout, il n’est en concurrence avec personne !
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Il répète les mêmes clichés, les mêmes phrases et les mêmes termes… tel un « robot programmé » !…
Avant chaque interview avec Kaïs Saïed, les Tunisiens se disent que cette fois-ci, ce sera la bonne. Mais à la fin de la rencontre, on s’aperçoit que l’on s’est fait avoir.
Ceci a fait dire à de nombreux analyste qu’au bien le bonhomme est trop intelligent pour ses compatriotes en laissant entrevoir qu’il va, finalement, se renouveler et expliciter ses véritables idées. Mais que nenni ! Le disque était plus « rayé » que jamais !
A chaque sortie, il confirme sa réputation de « Robocop » dans le sens où il répète, à la virgule près, les mêmes enchaînements, les mêmes phrases et les mêmes termes : « gouvernance locale… pouvoir local… le peuple veut… la composition de la Cour constitutionnelle… la magistrature est indépendante…pas de campagne électorale, mais explicative…pas d’équipe de campagne, mais de jeunes volontaires…oui à la justice et non à l’égalité en matière d’héritage…
Et encore une fois, aucune idée sur les relations entre Carthage et La Kasbah, et cerise sur le gâteau, le candidat à la présidentielle estime qu’il n’a aucun rival. Je ne suis en concurrence avec personne », se plaît-il à dire. Quant aux présumés problèmes surgis avec les équipes de soutien, il les élude et ne parle même plus, ni des LPR, ni de Ridha Lénine.
Kaïs Saïed a l’art de nier les évidences dont notamment l’existence de pages entières et des groupes de centaines de milliers de fans sur Facebook. « Je n’ai demandé à personne de me soutenir, mais bienvenue à tous ceux qui veulent se rallier à moi » continue t-il à répéter. Mais il ne veut pas révéler comment les liens se sont-ils tissés entre lui et les jeunes fans qui se révèlent des fanatiques violents prêts à taper sur tous ceux qui tentent de se mettre au travers leur chemin.
Franchement, Kaïs Saïed n’a aucun programme crédible, clair et cohérent. Il n’a aucun fil conducteur puisqu’à chaque question, il dérape pour se lancer dans une tirade préétablie. Ce qui a, d’ailleurs, le journaliste à lui faire plusieurs rappels à l’ordre.
En tout état de cause, ou bien M. Saïed est trop naïf pou qu’il nous débite, tel un robot, la même rengaine ou alors, c’est lui qui prend les citoyens pour des naïfs, pour ne pas utiliser d’autres termes plus adéquats.
Ce qui est certain, c’est que les observateurs et autres politologues ont finalement, compris, que ce candidat n’a aucune envergure, ni la stature de chef d’Etat capable de diriger tout un pays en pleine phase de métamorphose et de crise tous azimuts.
D’ailleurs, les questions qui se posent sont les suivantes : Qui a eu l’idée de conseiller à Saïed de briguer la magistrature suprême ? La thèse de groupes fermés de jeunes sur Facebook, n’expliquant pas tout, qui sont les vrais tireurs de ficelles pour mettre leur dévolu sur l’assistant en droit, le moment venu ? Le jour où on aura les réponses à ces questions, au grand jour, surtout si Kaïs Saïed passe, ce serait alors la grande et vraie « latkha » dont ont parle, d’ores et déjà, avec grande inquiétude !…
Noureddine HLAOUI