TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT – MS) – Le stress des examens laisse place à celui de l’attente des résultats chez les candidats au baccalauréat. Ils devront attendre jusqu’aux alentours du 25 juin pour connaître leur sort. Place maintenant à la correction.
Le processus de correction débutera dès que les copies seront compostées au niveau des centres concernés, avant d’être dispatchées sur les centres de correction. Plusieurs enseignants sont mobilisés pour assurer cette mission. Rien n’est laissé au hasard et tout doit se faire avec soin et minutie.
La correction de cet examen est loin d’être une mince affaire ! C’est un véritable travail de fourmi. Tout est calculé et planifié jusqu’au moindre détail. La moindre erreur n’est pas permise. Concentration, sérieux et compréhension sont les maîtres mots pendant cette période où chaque enseignant correcteur connaît parfaitement sa mission et surtout l’accomplit avec dévouement. Après la série de vérifications, commence la correction collective d’un échantillon de 4 à 10 copies. Après cette opération, les enseignants-correcteurs entament les corrections dans des salles composées d’une dizaine d’enseignants qui passent des heures à évaluer les réponses des candidats.
La double correction pour la philosophie, l’économie et l’arabe
Par souci de crédibilité, les enseignants correcteurs et des enseignants évaluateurs dans chaque matière ont été mobilisés au niveau de chaque centre de correction où l’opération est supervisée dans son ensemble par des inspecteurs de l’éducation. Une lourde mission pour les chefs des centres de correction, les enseignants correcteurs, les secrétaires et les présidents de jury. Les copies sont dispatchées à travers tout le territoire.
Pour chaque matière, une réunion de correction se fera en présence des inspecteurs et des professeurs correcteurs. On essaie de lire les sujets et de discuter les barèmes. La double correction s’impose pour la philosophie ; l’économie et l’arabe. Ces enseignants passeront plusieurs jours à lire et relire les piles de feuilles entassées devant eux. «Chaque enseignant a son rythme, et ça dépend aussi de la matière, certains peuvent aller jusqu’à 60 copies ou plus par jour», nous a expliqué un prof correcteur. Cela demande beaucoup d’exigence et de vigilance : plusieurs lectures, des allers-retours d’une copie à l’autre souvent. C’est en outre plus dur que de corriger ses élèves pendant l’année, car là il faut plonger dans l’univers de quelqu’un qu’on ne connaît pas.
Chaque professeur correcteur vérifie et compare la note saisie à la note inscrite sur la copie d’examen. Une opération de saisie des notes sera effectuée par une équipe spécialisée. Une autre vérification des notes sera effectuée par une équipe de secrétaires afin de les comparer aux notes incluses dans des procès-verbaux. Le processus de vérification des notes sera clôturé par l’envoi électronique de la base des données renfermant les notes à la direction générale des examens à une date qui sera fixée bientôt.