
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a jugé l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) « indésirable » au sein de la Chambre des représentants car elle n’a pas félicité la Chambre et son président à l’issue des élections législatives. Ibrahim Bouderbala a transposé une affaire protocolaire… vers la politique, estimant que ce comportement signifiait un dénie de reconnaissance de la légitimité du conseil, ce qui implique qu’il veut imposer la «légitimité» en rendant la pareille à la direction actuelle de la centrale syndicale.
La position de Bouderbala n’est pas surprenante car elle s’inscrit dans le contexte de l’orientation actuelle de l’ARP basée sur la « nécessité » d’une concordance entre les positions de Carthage et du Bardo. Cependant, les éléments de « justification » ont surpris car ils s’apparentaient davantage à une réaction individuelle et émotionnelle à une question liée à de grandes orientations, qu’il s’agisse de l’amendement du Code du travail ou du rôle des syndicats dans la vie politique.
En conclusion, on peut affirmer que l’amendement sera fait sans la consultation de l’Union générale tunisienne du travail et que le fossé entre la place Mohamed Ali et Carthage devient de plus en plus évident.