- La présidente du Congrès, Samira Belkadhi Ben Kaddour, dit « non » aux pressions !
Suite aux informations relayées par certains médias concernant une prétendue annulation des résultats des élections du Comité politique, des sources dignes de foi auprès du Bureau du congrès et de sa présidente Samira Belkadhi Ben Kaddour, y ont apporté un démenti catégorique et assurent que les recours ont été rejetés.
En effet, les recours introduits portent sur un nombre limité de candidats sur les listes et on peut faire appel, le cas échéant, aux membres suppléants pour les remplacer comme le stipulent les textes du règlement. Quant à l’élection des principaux futurs dirigeants de Nidaa, le Comité politique dispose d’un délai réglementaire de 15 jours pour le faire, un délai qui va être utilisé et respecté.
Il faut dire que tout s’était bien déroulé jusqu’au moment de procéder à la répartition des tâches, sachant que selon la présidente du congrès, tous les 32 membres dudit Comité avaient signé et « ratifié » les résultats, y compris Hafedh Caïd Essebsi.
On apprend, par ailleurs, selon les mêmes sources, que le président Béji Caïd Essebsi a pris attache, aujourd’hui jeudi 11 avril 2019, la présidente du congrès Samira Belkadhi Ben Kaddour, plébiscitée par les 1900 congressistes pour présider les travaux du congrès, pour lui réaffirmer qu’il l’encourage à mener à bien sa mission, qu’il n’interfère pas dans le déroulement des travaux du congrès, ni dans un sens, ni dans l’autre, encore moins pour son fils HCE, l’essentiel pour lui étant le respect de la démocratie et de la transparence.
Selon les mêmes sources et les mêmes milieux, BCE s’est montré exceptionnel de par sa position de neutralité dans cette affaire dont certains veulent en faire une crise. Nous croyons savoir, par ailleurs, que la prétendue annulation ne serait rien de plus qu’une vaine tentative orchestrée par Aissa Hidoussi sur instigation de Hafedh Caïd Essebsi en vue de semer la zizanie et faire régner la confusion.
Ainsi, le fiston aura essayé, jusqu’au bout, de garder sa patente, mais c’était compter sans c la détermination du pater qui a fini par faire prévaloir la légalité et imposer les règles du jeu démocratique sans complaisance ni parti pris.
Noureddine HLAOUI