- Les khouenjiya se débattent tel un poisson sans eau en jouant leurs dernières cartes qui s’épuisent comme une peau de chagrin.
L’avocat et député gelé d’Ennahdha, Bechr Chebbi a déposé, aujourd’hui jeudi 26 août 2021, une plainte contre le président de la République Kaïs Saïed « pour avoir violé gravement la Constitution et de s’être appuyé sur les chars de l’armée pour imposer son action du 25 juillet 2021, qu’il considère comme étant un coup d’Etat ».
Cette plainte, qui est en contradiction avec le profil bas adopté par le parti des khouenjiya, prouve que le parti islamiste poursuit son attitude de répartition des rôles dans le but de semer la zizanie au sein de la société tunisienne.
En effet, au moment où la cellule de crise créée par Ennahdha et présidée par l’islamiste de gauche, Mohamed Goumani, assure que le parti n’est pas concerné par ladite plainte, des sources fiables assurent que Bechr Chebbi a le soutien, ou du moins le feut vert de Rafik Bouchléka, de Noureddine B’hiri et son épouse Saïda Akremi ainsi que d’Abderrazak Kilani, sulfureux président de « l’instance dite de défense des victimes et des blessés de la révolution ».
C’est donc en usant de ce stratagème de double langage destimé à semer la confusion dans les esprits de l’opinion publique, que le parti des khouenjiya compte brouiller les pistes et se ménager une issue de sortie.
A noter que Bechr Chebbi est un habitué des combines. On se rappelle sa discussion avec Samia Abbou d’Ettayyar pour « user d’un système spécial consistant au dépôt d’une plainte (sic !) contre la présidente du PDL, Abir Moussi pour la réduire au silence… ».
Ainsi, le message du parti islamiste est passé avec l’annonce de la plainte tout en voulant se montrer loin de cette action… Machiavélique, certes, mais les observateurs s’accordent à dire que les khouenjiya se débattent tel un poisson sans eau en jouant leurs dernières cartes qui s’épuisent comme une peau de chagrin.
Noureddine HLAOUI