« D’un point de vue purement commercial, si Noël n’existait pas, il faudrait l’inventer ».
Katharine Whitehorn.
TUNIS – UNIVERSNEWS – Ça y est : les Tunisiens, pauvres ou riches se préparent pour la fête ! Non celle de l’Aïd El Kabîr ou l’Aïd Esseghir ou tout autre évènement religieux ou national. Il s’agit de la célébration de la fête de Papa Noël et de celle de la St Sylvestre. Ceci, malgré les prix exorbitants pratiqués et les temps de crise globale qui durent encore et encore.
Qu’il soit « ingurgité » au masculin ou au féminin, le dindon, son achat coûteux ou sa préparation, constitue, ces jours-ci le thème principal des discussions, surtout dans les souks où les femmes se délectent en échangeant sur les meilleures recettes à concocter pour les délicieux mets à présenter à leurs familles pour bien fêter Noël, en attendant de se réunir pour déguster le repas de la St-Sylvestre, bientôt.
Ici, nous ne parlons pas des familles entières qui ont choisi les stations balnéaires en Tunisie pour y passer d’agréables moments ou celles qui ont déjà les billets d’avion dans la poche pour s’envoler en direction des Capitales Européennes et des stations de ski suisses ou françaises: Savourer, à la fois, les délices des plats concoctés pour ces occasions et glisser sur la neige, en laissant cette Tunisie plongée dans des problèmes enfantés par les crises économiques et autres depuis dix ans !
Revenons à nos dindes et rappelons que ces reines des basses-cours, sont originaires du Mexique et que c’est Christophe Colombe qui les aurait ramenés, ainsi que d’autres animaux, à son retour en Espagne en 1500 avant. Puis, cet animal au beau plumage, a conquis les autres pays européens en l’espace de quelques années pour se voir élever en Afrique.
L’élevage de ce dindon qui vit, dans la nature, dans les basses-cours et dans les poulaillers industriels se nourrissant de graines, et de certaines plantes comme les orties, est difficile, disent les éleveurs de cette volaille, étant fragile après son éclosion et n’aimant ni le froid ni l’humidité et réclamant une alimentation spéciale à base d’œufs, d’oignon. Adulte, et étant très sensible aux parasites, et nécessite beaucoup d’entretien …
La dinde coûte cher
La fête du nouvel an grégorien (le 1er janvier prochain) approche à pas rapide. Dans les villes et même ailleurs, les ménages se préparent à fêter ce rendez-vous annuel avec, notamment l’achat de la fameuse dinde dont les prix ont dépassé ces derniers jours les Soixante-dix dinars, Sans oublier, bien sûr, le délicieux gâteau et les autres produits nécessaires pour bien fêter cette occasion annuelle, à savoir pistache, noisettes, pignons, amandes et graines de tournesol et de citrouille, pour que la fête soit totale.
Bonne année à toutes et à tous
Néji KHAMMARI