La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec « La Finance au service de l’Afrique » ont organisé hier un dialogue portant sur le développement et l’intégration du secteur financier en Afrique du nord.
M.Sahnoun a fait savoir que la Tunisie est confrontée à une carence liée à la faible inclusion financière : « Les statistiques montrent qu’à peu prés les 2/3 des Tunisiens disposent d’un compte. La moitié chez les banques et l’autre moitié chez la poste tunisienne. On constate que le cash l’emporte quasiment sur toutes les transactions. Actuellement, 9% uniquement des détenteurs des comptes qu’on peut juger comme un compte actif, c’est-à-dire, il représente plus de trois opérations par mois et bizarrement, on constate que les comptes actifs sont 2 fois plus auprès de la poste. La poste tunisienne est un levier d’inclusion financière très importante dans le pays ».
L’autre carence est relative à la fragilité de l’épargne. Le DG de la Bourse a indiqué que le mode de consommation chez les Tnisiens est en train de changer. On est en train de se transformer de plus en plus vers une société de consommation où l’épargne des ménages est en train de rétrécir, a-t-il ajouté.
Egalement, le DG a évoqué un autre problème relatif à la réglementation de change, qui est très restrictive : « Cette restriction de marché de change permet chez nous et chez nos voisins aussi de voir fleurir un marché parallèle de change et des volumes qui deviennent très inquiétants de circulation de devise en dehors de la maîtrise de la Banque Centrale ».
N.A