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L’argentier d’al-Qaida, Khalifa al-Subaiy, ex-financier du «cerveau du 11 septembre », exerce, toujours ses activités de « mécène de la terreur », protégé par les Al-Thani».
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Aux abois, Hamad Bin Jassim al-Thani brade ses luxueuses propriétés à Londres et à Paris !
Cet été 2019 aura été, pour le Qatar, la saison de toutes les outrances. C’est ainsi que commence son article, le rédacteur en chef de « Global Watchanalysis », Atmane Tazaghart, avant de poursuivre son analyse truffée de nombreuses révélations explosives et embarrassantes pour les dirigeant du petit émirat qatari.
Il précise que « tout a commencé le 20 juin, par une enquête du Wall Street Journal révélant que l’un des plus célèbres argentiers d’al-Qaida, Khalifa al-Subaiy, qui fut notamment le financier du «cerveau du 11 septembre », continue à exercer ses activités de « mécène de la terreur », à l’abri des hautes protections dont il jouit au sein de l’establishment qatari ».
Puis, les scandales ont continué à déferler selon l’auteur du même article :
« Le 22 juillet, le New York Times révélait une sulfureuse conversation téléphonique entre l’ambassadeur du Qatar à Mogadiscio, Hassan Bin Hamza Bin Hashem, et l’homme d’affaires proche de l’émir du Qatar, Khalifa Kayed al-Muhanadi. Dans cet échange, les deux hommes se vantaient d’avoir commandité un attentat terroriste survenu en mai à Bossaso, en Somalie.
Le lendemain (23 juillet) nous apprenions que Fahad Bin Hamad al-Tahni, l’un des frères du prince du Qatar, fait l’objet d’une plainte fédérale aux États-Unis pour avoir commandité des tentatives d’assassinat visant des citoyens américains.
Et moins d’une semaine plus tard, un autre frère de l’émir, Khalid Bin Hamad al-Thani, défrayait à son tour la chronique : son nom est cité dans une enquête sur le financement de médersas radicales au Pakistan. Pis encore, on apprenait que les sympathies salafo-jihadistes de cet émir étaient un « secret de polichinelle connu de toutes les chancelleries occidentales !
Puis, le 5 août éclatait, à Londres, le retentissant scandale de la banque al-Rayan. Selon The Times, cette banque islamique est instrumentalisée par les autorités du Qatar pour financer 14 organisations terroristes en Grande Bretagne ! Mis en cause, l’ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères du Qatar, Hamad Bin Jassim al-Thani, s’est empressé de brader ses luxueuses propriétés à Londres et à Paris.
En apparence, la panique qui s’est emparée de l’ancien chef de la diplomatie qatarie est surprenante. D’autant qu’il s’agit d’un personnage habitué de ce type de scandales (financement du front al-Nusra, affaires de l’achat du Printemps à Paris et de la banque Barclays à Londres…). En réalité, Hamad Bin Jassim est conscient, à juste titre, qu’il y aura un avant et un après l’affaire al-Rayan.
En effet, suite à ce scandale, le Qatar se retrouve sur pente glissante que d’aucuns pourraient comparer à celle qui a vu l’ancien président irakien, Saddam Hussein, passer du statut du « meilleur ami de l’Occident au Moyen-Orient » à celui d’ennemi à abattre !
Nous n’en sommes qu’aux premières prémices de ce revirement. Mais les commentaires de certains politiques britanniques, comme le député conservateur Zac Goldsmith, sont sans équivoque : « Le soutien déshonorant du Qatar aux extrémistes au Moyen-Orient est connu et bien documenté. S’ils utilisent également leur grande richesse et leur influence mondiale pour faciliter l’extrémisme ici-même au Royaume-Uni, alors le gouvernement doit agir rapidement et fermement […] Le fait que le Qatar ait beaucoup investi au Royaume-Uni ne devrait pas l’absoudre ou le protéger » !