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Sans l’augmentation de son capital, la Banque est bloquée… !!!
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Une nouvelle relation direction générale/syndicat s’impose… !!!???
TUNIS – UNIVERSNEWS L’acquisition de la Banque tuniso-koweitienne (BTK) par le Groupe Elloumi aurait dû marquer la fin de ses souffrances. Malheureusement, depuis le mois de septembre 2021, date de sa cession, la BTK continue à naviguer à vue, pour différentes raisons et il serait difficile de prédire son avenir, si la situation perdure.
Il faut avouer clairement et rappeler ceux qui ont – peut-être – la mémoire courte que l’acquisition de cette Banque – qui était au bord de la faillite -constitue une aventure que beaucoup d’experts et spécialistes financiers ont déconseillé aux nouveaux acquéreurs.
Aujourd’hui, une certaine incompréhension entre la nouvelle direction, et la partie syndicale ; bien que le groupe Elloumi a prospéré, durant les trente dernières années et qui s’est exporté, en plus, sans aucun problème de nature syndicale, ni dans le pays, ni encore plus à l’étranger n’a été enregistré auparavant ; De même le syndicat de la Banque a accueilli favorablement les nouveaux acquéreurs.
Donc, l’idéal serait un partenariat « gagnant gagnant » entre les différentes parties en vue d’aboutir à la création d’une nouvelle Banque qui œuvre à l’international.
Mais, le grand accroc est tout autre et cela dure depuis l’arrivée du groupe Elloumi à la tête de cette banque et qui n’est pas arrivé à augmenter le capital, pour commencer à agir, sur la voie de la restructuration. Et, cela bloque tous les efforts pour un redémarrage, sur de bonnes bases. Les fonds propres de la Banque sont, actuellement de 40 millions de dinars, après les pertes subies, avant son acquisition, estimées à 210 millions de dinars.
Le véritable hic se situe au niveau de l’augmentation du capital dont l’Etat détient 20% de même que la partie Koweitienne, et depuis le 15 septembre 2021, date du premier conseil d’administration, et après un petit constat, la nouvelle direction a décidé l’augmentation du capital de 200 millions de dinars.
L’assemblée générale ordinaire qui devait en décider s’était tenue le 21 octobre 2021 et elle est restée ouverte, jusqu’à maintenant, par les bons soins des décideurs tunisiens.
Entretemps, la banque est restée sans argent et sans moyens pour fonctionner. Cela donne une idée sur la manière selon laquelle le secteur public est arrivé à « bousiller » et à mettre sur les genoux des entreprises publiques qui se débattent, aujourd’hui, encore, dans les méandres des rouages administratifs qui sont d’une lourdeur et d’une lenteur assassines.
Aujourd’hui ; il est évident que sans l’augmentation de son capital, la BTK est bloquée… !!!
Et les autorités compétentes doivent résoudre ce problème le plus vite possible.
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