Hier, jusqu’à une heure tardive de la nuit, Sidi Bouzid était en ébullition « incendiaire ». Routes barrées par de pneus ; par des amas de pierres et toutes autres inventions, pourvu de semer le désordre.
Pire, les manifestants ont chargé les véhicules des forces de l’ordre. Ceux-ci ont dû user de bombes lacrymogènes pour les disperser. Quarante individus ont été arrêtés en un premier temps avant que le ministère public n’en retienne que quinze, connus et fichés d’être toujours les mêmes à semer le trouble dans cette partie de la région.
Aujourd’hui, le calme est revenu. Mais un calme précaire.