TUNIS – UNIVERSNEWS – Des élections législatives, comme cela se passe en Tunisie… on n’en a, jamais, vu pareilles dans le monde démocratique, mais, on continue à accumuler les défaillances, à tel point qu’on se demande si les élus vont être connus d’avance.
Le pire est qu’on rectifie au jour le jour les défaillances du système instauré par les bons soins du président de la République et qui fait fi de de tout, au point qu’il a voulu faire croire aux Tunisiens que le mont Boukornine peut être planté d’oliviers qui, dans quelques décennies vont nous donner de l’huile !!!
Revenons, quand même, à nos moutons pour parler des élections législatives. Après la prorogation des délais des candidatures qui avaient permis, par miracle, d’éviter certains aléas, les Tunisiens sont confrontés à un nouveau problème qui est celui de la campagne électorale et de son financement.
Les textes organisant la campagne électorale seront finalisés dans les prochains jours, a indiqué, lundi, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, Farouk Bouaskar. Il a ajouté que l’Instance des élections a publié les décisions relatives à la campagne électorale, qui débutera le 25 novembre et se poursuivra jusqu’au 15 décembre, et a émis son avis sur la circulaire de la Banque centrale de Tunisie sur le financement de la campagne électorale.
Bouaskar s’exprimait dans une déclaration accordée aux journalistes, en marge de sa participation à l’ouverture d’une session de formation sur les règles et procédures de la campagne électorale.
Il a, par ailleurs, souligné que le décret présidentiel fixant le plafond des dépenses pour la campagne électorale des législatives sera promulgué prochainement.
Les erreurs de la Commission électorale continuent, car elle a corrigé sa grave erreur en ne publiant pas les conditions de candidature au Journal officiel avant d’ouvrir la porte à la candidature, avec une autre grave erreur, en la publiant, hier, au Journal officiel à une date ultérieure, ce qui est un nouvel indicateur qui confirme par avance que les élections législatives ne seront pas, vraiment, crédibles.
La persistance de Bouaskar à défendre l’indéfendable est suspecte et on a l’impression qu’il ne cherche qu’à torpiller ces élections, en multipliant les bavures… en vue de servir les intérêts de certaines parties qui l’avaient soutenu, par le passé.
On n’est donc pas sorti de l’auberge !!!
F.S.