TUNIS – UNIVERSNEWS (Sports) –L’échec -le nième dans l’histoire du football tunisien- vient de dévoiler les carences de tout un système basé sur l’improvisation, le laisser-aller l’absence d’un patriotisme qui a quitté notre camp, depuis un certain temps, grâce aux magouilles et la manière de faire prévaloir l’intérêt personnel aux dépens de celui de la patrie et du drapeau qu’on doit honorer.
Un fiasco total dans une politique sportive qui bat de l’aile que ce soit en football, en handball -où nous jouons, aujourd’hui, une demi-finale de coupe d’Afrique, perdue d’avance, face à l’Egypte, sauf miracle- le volleyball ou en basketball, entre autres… A cela s’ajoute -ce qui est pire- l’état vétuste et délabré d’une infrastructure partie en débandade par les soins de ce qui sont, en principe, chargés de son entretien… sans parler de l’organisation, de la planification et des choix de ce qui doivent mener les clubs Tunisie, vers les sommets.
Après le spectacle désolant présenté par les Aigles de Carthage, face à leurs adversaires sud-africains, le sélectionneur national a pris les Tunisiens pour des idiots en indiquant d’un côté que son contrat a expiré, avec la fin de la participation à cette CAN 2023+1 et, de l’autre qu’il « assume pleinement cet échec » !!! Et on se demande comment il va le faire… ???
Avec son arrogance habituelle, Kadri a fait fi des sentiments de déception de tout un peuple qui attendait beaucoup mieux de son équipe nationale et dont le malheur est d’avoir confié son sort à des bras cassés, par les soins du « maître du football » qui croupit en prison et sa bande qui ont tout fait pour détruire le sport-roi, en Tunisie.
Nommé sélectionneur par intérim des aigles de Carthage en février 2022 à la place de Mondher Kebaïer avant d’être confirmé, Kadri avait conduit les Aigles de Carthage pendant 27 matchs qui se sont soldés par 14 victoires 8 nuls et 7 défaites… et ce malgré la valeur de l’effectif placé entre ses mains.
Certes, l’ambition de la Tunisie est de figurer parmi les grands et de garder son statut au sein de la communauté africaine… mais, avec ce qui se passe, il n’est pas certain que nous puissions maintenir notre position actuelle pour longtemps, encore et il faut agir, pour ne pas tomber dans l’anonymat.