Le professeur de droit constitutionnel, Kaïs Saïed a fini, enfin, par réussir son buzz après avoir mis les pieds dans le plat avec une prise de position inattendue. En effet, le juriste, surnommé le « robot » a exprimé son rejet de l’égalité successorale dont un projet de loi se trouve chez l’Assemblée des représentants du peuple.
Pour le même juriste, il s’agit d’une question tranchée par un texte coranique qui n’admet, selon ses propres dires, aucune interprétation. Ainsi, au lieu d’apporter une argumentation juridique, Kaïs Saïed se révèle être plus hermétique que les cheikhs les plus fondamentalistes et plus extrémiste que les plus durs des islamistes salafistes.
On aurait bien voulu savoir ce que pense M. Saïed du texte coranique ordonnant de couper la main au voleur ! Cette prise de position est motivée par sa décision de se porter candidat à la présidentielle, ce qui laisse supposer qu’il a voulu faire du pied au parti islamiste d’Ennahdha qui lui renvoie l’ascenseur en faisant savoir que ce juriste opportuniste pourrait constituer un « bon candidat consensuel ».
D’ailleurs, les politiciens, voire le commun des citoyens sont persuadés que Kaïs Saïed n’a pas le profil d’un homme d’Etat. D’ailleurs, on se demande sur la base de quels critères, ce personnage « monotone et morose » s’est trouvé à la 2ème place d’un certain sondage après Youssef Chahed et devant Béji Caïd Essebsi ?!
Il semble que la machine nahdhaouie s’est mise en branle pour « créer un personnage du néant et en faire, ensuite, un candidat potentiel et consensuel, une théorie chère au parti islamiste… »
Mais, cette fois-ci, on semble avoir fait le mauvais choix et misé sur un cheval perdant. On vous laisse imaginer Kaïs Saïed en train de présider un meeting populaire et prononcer un discours enflammé à la RoboCop ! On n’en dira pas plus…
Noureddine Hlaoui