• Un homme franc, patriote, persévérant et confiant en la réussite de sa mission
• Il faut restaurer la confiance chez les intervenants économiques et donner les chiffres réels sur les finances publiques
• Cinq dossiers brûlants à traiter en priorité
Le chef du gouvernement chargé, Hichem Mechichi, a reçu, aujourd’hui vendredi 14 août 2020, l’expert économique Moez Joudi qui a déclaré, à notre confrère en version arabe, « Al Wassat news », que l’entretien a été franc et qu’il a trouvé un homme franc, patriote, persévérant et confiant en la réussite de sa mission.
M. Joudi a indiqué, encore, que la rencontre a mis l’accent sur l’importance de restaurer la confiance chez les intervenants économiques à travers la publication des chiffres exacts tout en révélant les causes réelles ayant conduit à cette situation détériorée des finances publiques et à un état de faillite ou presque.
Une fois le constat établi et rendu public, ajoute M. Joudi, il faudrait former une équipe de travail ad-hoc composée de spécialistes reconnus aussi bien en Tunisie ou exerçant à l’étranger, associés aux organisations sociales nationales, l’objectif étant de fournir des solutions pratiques et un plan d’avenir sur le moyen et le long termes.
Moez Joudi a précisé, aussi, que cinq dossiers prioritaires et brûlants exigent qu’on s’y penche dessus dans les meilleurs délais. Une tâche, certes ardue, mais non impossible surtout le chef du gouvernement désigné, devrait réussir dans cette mission, surtout qu’il a le sens de l’appartenance à l’Etat et à l’administration. Ces cinq dossiers consistent en :
-Les caisses sociales
-Les entreprises publiques
-La Caisse nationale de compensation
-La réforme fiscale
-L’administration et la Fonction publique
D’autre part, la dernière crise sanitaire due au Covid-19, devrait permettre à notre pays de tirer les enseignements adéquats dans le sens où à l’instar des pays européens, il serait temps de faire cesser la dépendance envers la Chine, devenue « l’usine du monde »qui peut constituer un handicap de taille, d’où la nécessité d’opter pour une relocalisation et de faire dépêcher des lobbyistes et autres