- Achèvement de l’achat de 60% du capital de la Banque Tuniso-Koweïtienne (BTK), détenu par le groupe bancaire français BPCE.
- Perspectives prometteuses en vue d’un ancrage dans le paysage bancaire et financier tunisien et une participation à l’économie nationale
Comme nous l’avions annoncé en exclusivité le 6 juillet 2021, le Conseil du Marché Financier (CMF) a fini par autoriser la société Etablissement MT ELLOUMI de procéder à l’acquisition d’un bloc de titres portant sur 1 199 996 actions qui représentent 60% du capital de la Banque Tuniso-Koweïtienne (BTK), détenu par le groupe bancaire français BPCE.
Le CMF a permis, ainsi, au Groupe ELLOUMI de racheter la totalité du bloc tout en le dispensant de passer par une offre publique d’achat ou de le faire en passant par une procédure de maintien des cours à prix fixé visant le reste des actions constituant le capital de la BTK.
Ainsi, le Groupe ELLOUMI finit par sauver la BTK et lui fait éviter une catastrophe qui aurait pu être similaire à celle de la BFT surtout que la Banque Tuniso-Koweïtienne a enregistré un nouveau déficit de 32 millions de dinars en 2020, soit un 5ème exercice déficitaire d’affilée portant le montant des pertes cumulées à plus de 192 millions de dinars.
Les milieux avertis assurent qu’avec ce dénouement, les perspectives s’annoncent bonnes et prometteuses pour la BTK en vue d’un décollage et un ancrage dans le paysage bancaire et financier tunisien et une participation positive et efficace au sein de l’économie nationale tunisienne tout en représentant une bouffée d’air pour le climat social dans cette banque après des années d’incertitudes.
Il faut reconnaître, par ailleurs, que le Groupe ELLOUMI est le plus grand exportateur de Tunisie grâce à un ensemble de services dont notamment les câbles automobiles les communications et l’énergie, l’agroalimentaires, l’immobilier, l’électroménager et la vente au détail sans oublier qu’il compte une trentaine de filiales à travers le monde tout en offrant une capacité d’employabilité dépassant les dix mille postes d’emploi.
Mustapha MACHAT