TUNIS – UNIVERSNEWS – Ils se disent patriotes, mais véhiculent tout ce qui peut nuire à la Tunisie. Ces politiciens islamistes qui ont pourri la vie des Tunisiens, dix ans durant, continuent à s’adosser au Américains qui « ont promis de ne pas lâcher leurs amis » et à nuire au prestige du pays. Leur objectif est, certes, atteint pour eux, mais les Tunisiens ont beaucoup d’autres atouts dans leurs manches.
Après l’ancien président provisoire de la République, le mal-nommé Mohamed Moncef Marzouki qui s’est dit « recruté », pour devenir conférencier à l’Université de Harvard, les voilà qu’ils claironnent et fanfaronnent, parce que, selon eux, Youssef Chahed qui est élevé au titre de conférencier, aussi, à la même université de Harvard qui semble être le dernier refuge pour les politiciens ratés de Tunisie et d’ailleurs, aussi.
Mais, voilà que Elyès Jouini, figure incontournable de l’enseignement supérieur français, comme le qualifie notre confrère « Tuniscope », vient leur rabaisser le caquet, dans un post sur sa page Facebook. « Mais, quand donc arrêtera-t-on de dire n’importe quoi, sans vérification ni analyse de l’information brute de départ », a-t-il lancé.
Il a epliqué que Youssef Chahed est devenu un « Fellows » à qui on donne un bureau et un environnement de travail, sans rémunération » et il peut, « éventuellement, donner quelques conférences et assister au séminaires. C’est la forme la plus lâche d’association à l’institution ».
Pour sa part et en réponse à la fanfaronnade de Radhouane Masmoudi, l’islamiste convaincu qui a voulu exploiter cette fake-news, en considérant Youssef Chahed « comme l’un des symboles les plus importants du printemps arabe et de la décennie noire », Dr Rafaâ Tabib a déclaré quee la chaire de cette université avait été auparavant ouverte à la blogueuse Tawakkol Karman qui a été l’un des agents les plus incompétents au monde.
Ils lui ont décerné le prix Nobel pour être une dirigeante du Yémen américanisé, mais, voilà que le Yémen est devenu une banlieue de Téhéran dans son axe régional. J’ai « présenté » Tawakkol Karman a fait des conférences à Harvard, bien qu’elle n’est titulaire que d’un simple diplôme en commerce de l’université de Sanaa !!!!
Il est à noter qu’en Tunisie, le pays qui a donné la plus ancienne université du monde, pour être maître de conférences, il faut obtenir un baccalauréat, puis une licence, puis une maîtrise, puis un doctorat, et enfin la qualification pour diriger des études scientifiques, en passant par l’Autorité des admissions universitaires. Quant à Tawakkol Karman, elle est bachelière plus trois ans.
Ainsi, Harvard n’est pas la Mecque du savoir et de la recherche, parce que cette université n’est qu’un outil où on loge à belle enseigne les vendus et les incompétents. Et à vous d’en juger !!!
Faouzi SNOUSSI