• Une riche carrière dans la magistrature et dans l’arbitrage sportif international
Le juge, Chedly Rahmani, chargé du contentieux de l’Etat, a demandé et obtenu la fin de son détachement à ce poste où il a été désigné en janvier 2019 alors qu’il était conseiller à la Cour d’Appel de Tunis.
Ainsi, après une brillante carrière à la magistrature, M. Rahmani a passé un an et demi à la tête du contentieux de l’Etat où il a mené avec succès plusieurs opérations ayant permis la récupération des deniers de l’Etat sans oublier sa défense du dossier tunisien concernant l’affaire de la BFT.
En obtenant la fin de son détachement, Chedly Rahmani a pu faire partie du mouvement au sein du corps de la magistrature qui doit être rendu public, incessamment, avec une éventuelle promotion à la Cour de Cassation.
A noter M. Rahmani ne semblait pas en symbiose, comme vient de le révéler « Echaraâ el-magharibi », avec le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le tayyariste, Ghazi Chaouachi.
Il faut dire que ce dernier n’a pas hésité à déclarer, haut et fort, qu’il voulait régler certains dossiers des biens confisquées d’une manière très spéciale, à savoir des arrangements « à l’amiable » dont les dessous ne sont pas toujours transparents, sous prétexte « qu’il voulait recouvrer l’argent de l’Etat et des Tunisiens dans les meilleurs délais et loin des complications des tribunaux.
Bon à savoir que Chedly Rahmani détient un master en arbitrage sportif ce qui lui a permis de devenir membre du Tribunal d’arbitrage sportif (TAS) ainsi que juge au sein de l’Organisation arabe en matière de propriété intellectuelle.
Le juge, Rahmani occupe, actuellement le poste de vice-président de l’Union Arabes des Echecs après avoir été, plusieurs années durant, haut responsable (président, vice-président ou secrétaire général) de la Fédération Tunisienne des Echecs.