TUNIS – UNIVERSNEWS Au sein de la cacophonie dissonante du XXIème siècle; entre guerres, conflits et réchauffement climatique, une bouffée d’air frais réalise l’un des fantasmes des admirateurs de la science-fiction: un voyage dans le temps.
Pour ce fait, Matt et Ross Duffer nous offrent un spectacle inouï ramenant les enfants des années 80 dans une pérégrination au tréfonds de leurs souvenirs et plongeant la « génération Z » dans les périples d’une excursion au passé.
A ce propos, Netflix met à notre disposition l’ultime combinaison entre musique, topoï, looks, et même visages familiers des années 80 dans une série qui a explosé le record du visionnage: Stranger Things. En effet, elle revient dans sa 4ème saison sous le titre de » Le Monde à l’envers » après le succès fulgurant des 3 premières, toujours avec les mêmes acteurs, qui, autrefois, étaient inconnus, deviennent, a posteriori, non seulement, ambassadeurs et égéries de plusieurs marques de luxe aux côtés de Keanu Reeves, mais aussi, les créateurs de leurs propres sociétés à seulement 10ans.
Le casting a réussi à mêler, des têtes d’affiche, notamment, Winona Ryder, la star du cinéma des années 80 et l’acolyte de Johnny Depp dans l’un de leurs films les plus célèbres « Edward aux mains d’argents » ou encore « Beetlejuice », avec de nouveaux acteurs tels que : Finn Wolfhard, Millie Bobby Brown, Noah Schnapp, Sadie Sink etc… la série vise, ainsi, une cible d’âges variés.
En octroyant à la dernière saison une touche musicale foisonnante de la fin du 20ème siècle, Stranger Things réalise le succès de l’un des titres de cette époque, à savoir, « Running Up That Hill » de Kate Brush; la célèbre chanteuse construit dès lors, une passerelle avec les générations précédentes, et rajoute une pierre à l’édifice de la dialectique entre un passé éteint et un genre musical qui renaît de ses cendres.
Par ailleurs, en étant férus de Steven Spielberg, les réalisateurs-producteurs de la série revendiquent leur parrainage cinématographique et thématique à l’une des figures de proue du 7ème art. Ils brodent, ainsi, sur le canevas cher de « E.T », l’une des trames dramatiques les plus connues laissant épouser deux dimensions parallèles; celle des humains à celle des extraterrestres.
Tout comme son titre l’indique, Stranger Things, par le biais du thriller fantastique et des intrigues alambiquées dont la complexité suit un processus en crescendo à chaque saison, met en scène des « d’étranges choses » et les traitent avec beaucoup d’humanité en liant cinq amis avec « Onze » le personnage principal qui est, justement, étranger aux autres protagonistes, et à nous, simples spectateurs.
Somme toute, la série fait passer son précepte avec elle, quoique les costumes, le maquillage, la musique, et l’époque puissent sembler « désuets » ou encore « surannés » à certains, maintes valeurs restent intactes voire intemporelles à l’instar de : l’amour, l’amitié et la philanthropie.
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