Ali Aloulou était le porte-parole du Club Africain. Il a été aussi un membre du bureau fédéral de la Fédération Tunisienne de Handball. Il a été aussi dirigeant quelques années à El Menzah Sports et il descend d’une famille sportive, le grand Slim Aloulou étant son oncle.
Sous ses airs sympathiques, et plutôt BCBG, on ne pouvait pas le soupçonner de chauvinisme voire carrément de haine !
Invité sur les plateaux d’une chaîne de télévision, il avait, dans un premier temps, montré une gêne extraordinaire à répondre à la question du journaliste qui l’interrogeait sur les chances de l’Espérance Sportive de Tunis en finale de la Champion’s League. Bafouillant une réponse, il a tergiversé avant de déclarer penaud qu’il n’avait pas d’avis à émettre parce qu’il n’avait pas vu le match aller.
Il était clair que pour rester dans le populisme le plus absurde et le plus dégradant, il n’osait même pas, lui le « Clubiste », dire quoi que ce soit, surtout ne pas dire que l’Espérance devait gagner ou que l’on veut que ce trophée rejaillisse sur le sport et le foot tunisien, rien de rien !
Mais là où il a commis l’irréparable, c’est lorsqu’il a dit, à voix très basse à peine audible croyant probablement que le micro ne capterait pas ses paroles, c’est lorsqu’il a souhaité voir le stade de Radès s’effondrer avec les supporters espérantistes dedans !
C’est quand même incroyable d’entendre ce genre de dérapages émaner d’une personne censée être un dirigeant sportif ayant pour mission d’encadrer les joueurs ou les supporters. Heureusement que ce ne sont pas tous les Clubistes, ou les autres supporters des autres clubs même s’ils sont des rivaux ancestraux de l’Espérance, qui réfléchissent ainsi…
Vendredi, toute la Tunisie devrait soutenir l’Espérance, comme elle soutiendra toute équipe tunisienne ou athlète tunisien qui hisseront le drapeau national haut dans le ciel du sport international…