TUNIS – UNIVERSNEWS Soucieux de contribuer à la promotion de l’entreprenariat et l’amélioration du climat des affaires et par conséquent la croissance économique, l’IACE vient de rendre public son dernier rapport sur l’attractivité régionale, basé sur 7 piliers (les critères ESG, l’infrastructure et l’urbanisation, la santé et l’éducation, l’inclusion financière, le marché du travail, le dynamisme des affaires ainsi que l’innovation et l’adoption des TIC).
Il en ressort qu’à l’exception de Tunis, tous les autres gouvernorats sont en dessous de la moyenne. Mais cela n’empêche pas que les gouvernorats du grand Tunis, mais aussi Tozeur et les zones côtières demeurent les régions les plus attractives en Tunisie. En revanche, Kasserine, Kairouan, et Sidi Bouzid sont les gouvernorats les moins attractifs, ce qui a pour objet de confirmer le déséquilibre régional qui persistait depuis plusieurs décennies en Tunisie.
A cet effet, le rapport de l’IACE a noté que l’amélioration de l’attractivité des régions nécessite l’accélération de la mise en place des réformes tant attendu pour l’amélioration des conditions d’investissement, la digitalisation des services administratifs et la réalisation des projets d’infrastructure.
Selon l’IACE, l’amélioration de l’attractivité d’une région dépendra principalement de l’amélioration de la connectivité, de la qualité de vie et de l’image de la région.
La connectivité via la mise en place d’infrastructures multimodales, abordables, résilientes et durables permet la création d’opportunités au niveau régional. La connexion d’une région au réseau ferroviaire et au réseau de routes rapides ainsi qu’en fibres optiques haut débit a pour objet d’assurer une certaine ouverture inter et intra régionale et même internationale.