TUNIS – UNIVERSNEWS – Universnews a appris que la Présidence de la République a autorisé l’Instance supérieure du Contrôle Financier et Administratif à mener un audit et une enquête administrative pour déterminer les responsabilités de certains individus ou parties à l’origine de l’obstruction à la création de l’Instance de la conciliation pénale, bien que la décision de sa création par décret remonte à plusieurs mois. Et, c’est la nonchalance du ministère de la Justice qui est mise en cause !!
Selon un communiqué de la présidence, mardi, le président de la République, s’était entretenu, mardi, avec Najla Bouden de la nécessité d’accélérer les travaux de la commission chargée d’appliquer le décret de la conciliation pénale, et c’est la « deuxième fois » que Saïed évoque ce dossier lors de sa rencontre avec Bouden, en moins de deux semaines. Cela soulève de nombreuses interrogations sur les « mystères et secrets » de l’entrave « évidente » à la mise en œuvre de la réconciliation pénale.
Selon les informations obtenues par Universnews, le « dossier » a quitté les couloirs du ministère de la Justice et est devenu l’une des prérogatives de la présidence du gouvernement à la Kasbah. Il semble que des parties affiliées à certains partis politiques font obstruction à l’avancement de ce dossier, pour continuer à racketter les hommes d’affaires concernés et qui sont victimes de chantage, depuis 2011 par le parti islamiste Ennahdha.
Le président de la République aurait eu des entretiens « secrets » avec des représentants de la l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, ainsi qu’avec des hommes d’affaires qui se sont plaints et qui veulent tourner la page du passé sur les « poursuites judiciaires » qui durent depuis plus de 10 ans, alors que la fréquence de ces poursuites augmente à chaque « échéance électorale » pour des raisons connues de tous ?!!!
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