Comme toutes les joueuses du circuit WTA, Ons Jabeur est privée de tennis. Mais la jeune Tunisienne (25 ans), confinée à New York, trouve de quoi s’occuper et envisage la danse comme moyen de s’entretenir.
Le beau début de saison d’Ons Jabeur (quart de finaliste à l’Open d’Australie et à l’Open de Doha, meilleur classement avec une 39e place mondiale) a été stoppé net par la pandémie du coronavirus qui frappe la planète.
Confinée à New York, la Tunisienne prend son mal en patience et tente de garder la forme comme elle peut. « Comme je ne me dépense pas trop, il faut que je fasse très attention à mon alimentation, a-t-elle confié dans une vidéo sur les réseaux sociaux de l’Open d’Australie. C’est mon mari qui cuisine. Nous regardons beaucoup de films en mangeant du pop-corn ».
Coincée dans un appartement new yorkais, elle doit trouver, comme ses collègues, un moyen de s’entretenir. » J’aime danser. Peut-être que c’est le bon moment pour m’y mettre. J’espère que les voisins ne nous vireront pas. « Ce qui me manque le plus, c’est le tennis »
Surtout, Jabeur tente de prendre la situation avec philosophie, elle qui est loin de son pays. » Je suis coincée aux Etats-Unis, mais peut-être que j’aime ça. Je suis juste avec mon mari qui est aussi devenu mon coach sportif, il essaie de me faire travailler. Ce qui me manque le plus, c’est le tennis. C’est la seule chose que nous ne pouvons pas faire actuellement ».
Ons Jabeur rappelle-t-on, est devenue en janvier dernier la première joueuse arabe à se qualifier à un quart de finale d’un tournoi du Grand Chelem à l’occasion de l’Open d’Australie ce qui lui a valu de se hisser de la 78ème à la 4ème place avant de franchir un nouveau palier en grimpant à la 39ème position après sa qualification en quarts du tournoi de Doha.