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Les observateurs avertis soupçonnent une gestion inopportune des réformes engagées
En arrêtant les états financiers intermédiaires au 30 juin 2020, il s’avère que l’Union internationale de Banques (UIB) enregistre des performances financières et commerciales très en deçà des attentes dans le sens où le Produit Net Bancaire (PNB) a connu une baisse de pas moins de 39% par rapport à la même période de l’an dernier.
En d’autres termes, il s’agit d’un résultat net déficitaire de 41,2 millions de dinars alors qu’une situation bénéficiaire de 56,9 millions de dinars prévalait lors du 1er semestre 2019.
Commentant ces résultats Mondher Ghazali, directeur général et Kamel Néji, président du Conseil d’administrations de la banque, reconnaissent les contre-performances et les imputent, essentiellement, aux effets négatifs du Covid-19 et à la non comptabilisation d’un montant de 74,4 millions de dinars au titres des intérêts non perçus pour les crédits octroyés aux particuliers parque qu’ayant fait l’objet d’un report conformément aux décisions de la Banque centrale de Tunisie.
Toutefois, les observateurs avertis, ont un autre avis des résultats négatifs des états financiers de l’UIB et soupçonnent une gestion inopportune des réformes engagées tout en estimant qu’il est facile, par les temps de crise sanitaire qui courent, de tout mettre sur le dos des difficultés dues à la pandémie sanitaire et à la propagation du Covid-19.
Bon à savoir que Mondher Ghazali a quitté son poste de directeur général depuis juin 2020 et remplacé par Raoul Labbé, ce qui avait été annoncé lors de l’Assemblée générale ordinaire tenue en fin du mois de juin et ce suite à l’expiration de son contrat d’expatriation liant Société Générale en sa qualité d’employeur et Mondher Ghazali, en sa qualité d’employé de la banque française.
La Rédaction