Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – On se demande pourquoi on ne se rend compte du danger que lorsqu’il est installé chez nous… alors qu’on ne fait rien pour limiter les dégâts à la base, en empêchant l’introduction de produits nocifs dans le pays. Certes, il est difficile de tout contrôler, mais lorsque certains produits inondent le pays, cela prête à de nombreuses interrogations.
Tout d’abord, on se demande pourquoi des Tunisiens comme nous cherchent à s’enrichir et à faire des « affaires » aux dépens de la vie de leurs concitoyens. Certes, l’importation des produits nocifs est interdite… et si certains osent bafouer la loi, c’est qu’il y a des connivences qui les aident à introduire du « poison » dans le pays, et qu’ils font cela pour quelques sous… sans savoir que les forfaits qu’ils sont en train d’accomplir peuvent coûter la vie à de nombreux Tunisiens.
L’affaire « Chocolat Dubaï » est un exemple parmi tant d’autres, surtout celui des fournitures scolaires faits avec des produits dangereux qui peuvent porter atteinte à la vie de nos gosses, des plus édifiants.
Ce chocolat circule, impunément, dans le pays… jusqu’à Kasserine où quelques 213 pièces de chocolat, connu sous le nom de « Chocolat Dubaï », ainsi que des bonbons en forme de globe oculaire, ont été saisis, pour présence du colorant alimentaire (E102) interdit en Tunisie et classé comme substance dangereuse reconnue pour ses risques de maladies cancéreuses. Ces produits ne sont pas fabriqués en Tunisie mais introduits illégalement sur le marché parallèle de la région.
A cet égard, un appel a été lancé par la direction régionale de l’Instance nationale de la Sécurité Sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) à Kasserine, aux commerçants et distributeurs de la région, pour abolir la vente de ces produits, exhortant les consommateurs à vérifier les ingrédients des produits alimentaires avant l’achat et à signaler toute violation constatée.
Des mesures légales seront prises, certes, à l’égard des contrevenants conformément aux règlementations en vigueur, selon l’INSSPA, sur ses pages officielles sur les réseaux sociaux/ Toutefois, ce sont des crimes que ces contrebandiers sont en train de commettre et ils doivent être traité comme des criminels, surtout que ces articles de consommation ne constituent pas un cas isolé sur le marché régional à Kasserine, où d’autres produits tous aussi nocifs sont introduits illégalement par les réseaux de la contrebande, apprend-on de même source.
Pourtant, en trouvant ces produits, on peut remonter, facilement, selon notre avis, à la source du mal… en faisant avouer les revendeurs sur ceux qui leur fournissent ces marchandises pourries et malfaisantes… et ce n’est pas sorcier !!!
