Alors que l’on espérait une finale toute tunisienne, nos deux représentants se sont fait éliminer sans gloire.
La fin du match entre la Renaissance de Berkane et le Club Sportif Sfaxien a connu, en quelque sorte, une fin tragique avec les incidents qui l’ont émaillée. En effet, et dès que le coup de sifflet final a été sifflé par le piteux arbitre sénégalais, Maguette, après seulement trois minutes et demie de temps additionnel alors qu’il fallait au moins en comptabiliser le double, les joueurs sudistes se sont rués sur le corps arbitral qui a fait preuve d’une partialité intolérable et inacceptable à ce stade de la compétition
Il faut dire que la nervosité des Sudistes s’explique aussi par les multiples vexations, auxquelles ne nous ont guère habituées les Marocains, ce qui a engendré d’ailleurs la réaction officielle de la FTF laquelle a adressé une protestation officielle à la CAF. Celle-ci semble être dominée désormais par une insidieuse influence marocaine et un président de la Renaissance de Berkane et en même temps le président de la FMF et vice-président de la CAF à laquelle le président de la CAF, Ahmad Ahmad semble être très « sensible » ! N’empêche que les joueurs sfaxiens ainsi que quelques membres du staff du CSS n’auraient jamais dû réagir de cette manière dans la mesure où cela pourrait coûter très cher à leur club en termes de sanctions où la CAF n’y va jamais de main morte chaque fois qu’un club tunisien est en cause.
Il faut dire aussi que l’arbitre sénégalais a été catastrophique en commençant par accorder un penalty inexistant aux Marocains pour une chute d’un attaquant marocain dans la surface alors que le défenseur sfaxien ne l’a guère touché, et cela dès la 6ème minute, aubaine que l’avant-centre Laba n’a pas ratée.
Menés 1-0, les Sfaxiens vont perdre leurs repères face à une équipe marocaine survoltée, encouragée à la fois par son chaud public et par le laxisme de l’arbitre qui toléra le jeu dur et agressif des Marocains, ce qui coûta deux remplacements forcés de Habib Oueslati et Hamza Mathlouthi.
La Renaissance va doubler la marque sur un puissant coup franc du latéral droit, Nemsaoui, sur lequel Dahmane, le gardien sfaxien, n’est pas totalement exempt de tout reproche. Le CSS se retrouvait donc à égalité sur les deux matches avec les Marocains. Mais, sa défense va de nouveau flancher sur une erreur de marquage et la Renaissance signa son troisième but, le but décisif, par Issoufou Dayo à la 31ème minute.
Le reste de la première période fut pénible pour les Sfaxiens avant de les voir mieux dans leur peau à la reprise mais sans vraiment se créer des opportunités franches pour réduire le score, et durent donc s’incliner dans une ambiance très hostile voire délétère. Un cauchemar pour le CSS qui risque de connaitre des suites encore plus négatives avec les incidents cités plus haut.
Après l’échec des Sfaxiens, on espérait que l’Etoile allait réussir à passer et aller en finale. Or, la déception a été au bout avec une équipe sahélienne incapable de trouver l’ouverture dans une défense zamalkaouie impénétrable et très solidaire. Les hommes de Roger Lemerre privés de profondeur en attaque, n’ont pas créé beaucoup d’occasions franches faisant preuve d’un manque de créativité et d’efficacité.
Une seule opportunité aurait pu permettre aux étoilés de marquer le but qui leur aurait permis d’avoir droit aux tirs aux buts, celle qui s’est présentée à Chikhaoui mais sa tentative n’a pas trouvé le partenaire qui aurait pu la mettre au fond des filets. Dommage pour les nouveaux champions arabes qui ratent ainsi une belle occasion de remporter un nouveau titre africain.