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Pourtant, on croyait que le temps de l’interventionnisme familial était bien révolu, mais…
Au lendemain du vote par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) du projet portant amendement de la loi de la Cour constitutionnelle, le frère du chef de l’Etat, Naoufel Saïed réapparait sur la scène en publiant un post sur sa page officielle Facebook.
Dans ce statut, le « frère » refit de l’immixtion dans les affaires du Palais de Carthage en jouant le rôle de porte-parole de ce Palais qui reste hermétiquement fermé, comme vient de le reconnaître le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) après avoir rencontré Kaïs Saïed, durant deux longues heures.
Alors qu’on croyait que le temps de l’interventionnisme familial était bien révolu, Naoufel s’affiche en public pour dévoiler les décisions à prendre par son « frère ». Voici ce qu’il écrit sur sa page officielle :
« Les délais constitutionnels pour la création de la Cour constitutionnelle sont souverains et le Tribunal administratif avait tranché ce point depuis l’an 2015. En effet, le deuxième vote d’un projet de loi anticonstitutionnel ne le rend pas constitutionnel.
En usant de son droit de retour, le chef de l’Etat a accordé au parlement une 2ème chance pour se reprendre, mais il ne l’a pas exploité. Le président de la République demeure, en premier et en dernier lieu, le garant du respect de la suprématie de la Constitution conformément à sa prestation de serment.
C’est ça la logique de l’Etat de droit. A part ceci, il ne s’agit que de palabres politiciennes… »
Ainsi, il ressort que le Kaïs Saïed ne validera pas le projet de loi en question… Tout le reste n’est que littérature…
Noureddine HLAOUI