Les résultats d’une étude récente suggèrent que même si la demande de vaccins COVID-19 semble actuellement élevée, l’hésitation à son égard pourrait constituer une menace majeure, pour les efforts de santé publique pour mettre fin à la pandémie.
Les auteurs d’un éditorial publié dans la revue Science ont récemment souligné que le sentiment du public envers les vaccins était mitigé face à des événements tels que la récente controverse entourant les données des essais cliniques du vaccin AstraZeneca.
Par exemple, certaines personnes pourraient développer des problèmes de sécurité
En raison des reportages sur le vaccin AstraZeneca, certaines personnes pourraient mettre leur vie en danger en refusant la chance d’obtenir un vaccin COVID-19 approuvé.
Selon l’étude, les personnes hésitantes à la vaccination peuvent ressentir de l’anxiété par rapport à des problèmes de sécurité, ou elles peuvent appartenir à une communauté qui, historiquement, se méfie de l’institution médicale.
Malheureusement, les responsables de la santé publique pourraient ne pas répondre à leurs préoccupations. L’éditorial a noté que les personnes qui hésitent à se faire vacciner contre le COVID-19 sont souvent rejetées. Dans le même temps, les réticents à la vaccination peuvent être influencés par de fausses informations publiées sur les médias sociaux ou sur Internet par des militants anti-vax, selon les mêmes auteurs.
« Les personnes hésitantes à la vaccination sont ciblées par les anti-vaxxers et ridiculisées par certains prestataires de soins de santé. Ils courent donc un double risque » a indiqué l’étude.
Les auteurs préconisent dans ce contexte, que les messages sur les vaccins soient délivrés de manière empathique pour éviter de stigmatiser les personnes refusant le vaccin. En particulier dans le contexte de Covid-19, avec toutes ses incertitudes, les gens doivent être rassurés et leurs préoccupations entendues.