Alpha, Bêta, Omicron… Les variants ne cessent de s’accumuler depuis le début de la pandémie du Covid-19. Après le sous-variant XD, c’est au tour d’une nouvelle recombinaison d’Omicron de voir le jour : le variant XE.
Détecté au Royaume-Uni, XE est un recombinant, à comprendre qu’il est issu du mélange de deux variants préexistants. Pour l’instant été détecté sur seulement 637 échantillons en Grande-Bretagne.
A la différence du variant XD, qui résulte d’une union entre Delta et Omicron, le variant XE est un pur produit d’Omicron. En effet, selon l’agence sanitaire britannique, ce dernier est issu des ses deux souches, à savoir BA.1 et BA.2.
Les données sur la gravité du variant XE et sa capacité à échapper aux vaccins ne sont pas encore claires, bien que les premières estimations suggèrent qu’il pourrait être plus transmissible que les souches précédentes. Les données de l’Agence britannique de sécurité sanitaire démontrent que XE possède un taux de croissance de 9,8%, supérieur à celui de BA.2, tandis que l’Organisation Mondiale de Santé a estimé ce chiffre à 10 %.
Le premier cas confirmé de XE en Grande-Bretagne date du 19 janvier dernier, ce qui suggère qu’il a pu être en circulation dans la population depuis plusieurs mois. D’autre part, celui-ci a également été détecté en Thaïlande, en Inde, ou encore en Finlande.
Pour l’OMS, « XE appartient au variant Omicron jusqu’à ce que des différences significatives dans les caractéristiques de transmission et de la maladie, y compris la gravité, puissent être signalées ».