Dans une lettre ouverte adressée au chef du gouvernement, au ministre de la Jeunesse et des Sports et au Président de l’UTICA, la Chambre syndicale nationale des propriétaires des complexes et des centres de sports privés a lancé un véritable cri de détresse en cette période difficile, marquée par l’arrêt des activités de tous les établissements sportifs et de bien-être à cause de la pandémie du Covid-19.
Depuis l’éclatement de cette crise sanitaire, consécutive à la propagation du coronavirus à travers le monde ainsi que ses répercussions évidentes, et pour préserver la santé de tous, les quelque 1700 établissements sportifs et de bien-être que compte le secteur ont dû fermer avec pour conséquence des revenus en chute libre, des salariés au chômage technique sans compter de lourdes difficultés pour ces entreprises à se relever.
Afin d’éviter que cette double crise sanitaire et économique ne se transforme plus tard en une crise sociale, la Chambre syndicale nationale des propriétaires des complexes et des centres de sports privés appelle à la solidarité et propose un certain nombre de mesures d’accompagnement et d’allègement fiscal dont notamment :
Le syndicat appelle l’Etat à mettre en place un moratoire pour interdire l’expulsion, demander la suppression des loyers pendant la période de confinement et jusqu’à la reprise des activités, et inciter à la réduction des loyers et/ou accompagner progressivement les loyers jusqu’à la fin de l’année 2020 afin de permettre aux entreprises de rouvrir et de survivre à cette crise.
La Chambre syndicale nationale des propriétaires des complexes et des centres de sports privés demande un ajustement du taux de la TVA à 7% au lieu de 19%. Bien entendu, il s’agit ici de soutenir la demande et donc la consommation. C’est pourquoi les acteurs économiques s’engagent à répercuter cette baisse de TVA sur les prix des abonnements.
Elle demande, également, que l’Etat accompagne les réouvertures desdits complexes en mettant en place une exonération des charges sociales et un décalage des dettes fiscales jusqu’à la fin de l’année.
Par ailleurs, l’Etat devrait accorder un soutien financier à nombre de coachs sportifs qui travaillent dans les clubs en tant qu’indépendants, et qui risquent de se retrouver au chômage et sans aucun revenu ni aide.
Le syndicat appelle, ainsi, à la solidarité des uns et des autres et particulièrement de l’Etat pour aider les plus forts à résister et les plus faibles à ne pas couler.
Les entreprises de sport et de remise en forme renforcent l’immunité collective, rendent les populations plus résistantes aux infections (y compris respiratoires), il est donc de l’intérêt de l’Etat de les sauver. Car les sauver revient à garantir la santé de notre économie.