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« Tous les gouvernements sont trop vils, les partis politiques, des bandes organisées… »
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« Rambo » s’en prend à Ennahdha, aux hommes d’affaires et à l’incontournable Kamel Letaïef !
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Abbou devient la risée des internautes et des Facebookers…
On n’a jamais oublié que le parti du Congrès pour la République (CPR) a toujours voulu se placer à l’avant-garde de la lutte pour les libertés et les droits de l’Homme et s’illustrer par son militantisme contre la dictature de l’ancien régime sachant que rares sont ses membres qui ont souffert de la répression, mais il s’est distingué par le caractère à la limite de l’illumination de ses cadres.
A ce propos, on citera les Moncef Marzouki, un président par accident avec 7 ou 17 mille voix, selon les versions, Abdelwahab Maâter, Slim Ben Hamidane, Samir Ben Amor, Abderraouf Ayadi et autre Tarek Kahlaoui…
On citera aussi ceux qui se sont illustrés par leur flirt avec les intégristes. Imed Daïmi et Sihem Badi en sont les tristes exemples.
Puis, il y la dernière génération avec pour chef de file Mohamed Abbou, qui s’est rendu « célèbre » après s’être cousu la bouche dont on se demande jusqu’à présent comme a-t-il réussi une telle prouesse, son épouse Samia Abbou, qui ne croit pas à l’existence du fléau du terrorisme en Tunisie allant jusqu’à s’afficher fièrement aves les Deghij et Recoba, tristes membre des défuntes Ligues dites de protection de la révolution.
Mais aussi Ghazi Chaouachi, qui a voulu régler le dossier des biens confisqués dans le cadre d’arrangements plus que douteux, et les deux figures du bloc d’Attayar, Hichem Ajbouni et Nabil Hajji qui ont l’air guindés et de trop se prendre au sérieux se présentant, souvent, dans la peau des seigneurs donneurs de leçons…
Ce qui nous intéresse, aujourd’hui, c’est le cas de Mohamed Abbou ex-leader d’Attayar et ancien ministre titulaire du portefeuille qui porte l’appellation la plus longue. Il est ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption.
Lors d’une très longue interview dans la soirée de dimanche 11 octobre 2020, Mohamed Abbou a monopolisé la parole tout en s’en mêlant les pinceaux au point que certains observateurs ont comparé le contenu de ses propos à du délire.
En tous les cas, M. Abbou ne sait parler de rien d’autre que de la corruption et de la lutte contre la corruption allant jusqu’à dire que ce que font les autres membres du gouvernement ne l’intéresse pas. C’est dire qu’il fait une fixation sur cette question, devenue une véritable obsession chez lui. Tout se traite, tout se guérit, tout se corrige et tout change de physionomie par la simple lutte contre la corruption.
Pourtant, en parlant de son ancien « patron », Fakhfakh, on n’a pas compris s’il le condamne ou s’il le blanchit tellement ses paroles étaient confuses. « Il y a conflit d’intérêt chez Fakhfakh, mais ce n’est pas un délit…J’ai rien relevé contre Chawki Tabib mais j’ai réclamé un audit suite à des plaintes contre l’INLUCC… ». Du délire, avions-nous dit !!!
A la question de savoir s’il avait cherché, avec son « patron » Fakhfakh, à arrêter Kamel Letaïef, il a cafouillé. « Mais c’était en 2012 sous l’ère de la Troïka, a-t-il commencé par dire avant d’enchaîner : mais il a réussi à se faire blanchir en ramenant un papier (document)… » ! Comprend-on quelque chose à cela ? Du délire, avions-nous dit !!!
Pressé de répondre par « oui et non » s’il avait tenté, tout récemment, à l’arrêter avec l’aide de Fakhfakh, il a noyé le poisson dans l’eau en disant « qu’il voulait arrêter les hommes d’affaires, sans citer ici Kamel Letaïef, se mêlant à la politique et les placer en état de résidence surveillée. Une façon de plagier « Djo » lors de sa pseudo-campagne contre la corruption !
Encore une fois, un ex-responsable qui veut s’en prendre à Kamel Letaïef alors qu’il ne dispose d’aucune preuve ni d’un simple grief à son encontre pour la simple raison qu’il a toujours fait preuve d’esprit patriotique sans cacher, toutefois qu’il était un lobbyiste qui s’intéresse à la politique et à la chose publique de son pays, des droits que tout citoyen honnête peut exercer en toute liberté. Du délire, avions-nous dit. !!!
Monsieur Abbou, qualifié de « Rambo », qui veut se montrer l’unique personnage « propre » du pays, a qualifié tous les gouvernements tunisiens de « trop vils » et tous les politiciens de bandes organisées tout en chargeant, spécialement, « Ennahdha dont la majorité s cadres méritent d’être arrêtés et jugés », selon lui, oubliant que depuis 2012, il n’a fait que soutenir les Nahdhaouis, s’allier à eux et gouverner avec eux. Du délire, avions-nous dit. !!!
Il est clair qu’aussi bien Abbou que Fakhfakh, les deux semblent atteints de la folie des grandeurs et qu’ils sont les messies en terre tunisienne pour la purifier et qu’ils ne trouvent pas mieux pour se donner de l’importance en prétendant qu’ils se trouvaient dans le gouvernement le plus fort de toute l’histoire de la Tunisie qu’ils voulaient lutter contre la corruption et qu’ils pouvaient même tenir tête à tous les « corrompus » !
Franchement, M. Abbou faisait pitié lors de ladite interview tellement il ne savait, ni réalisait ce qu’il disait au juste. D’ailleurs, nombreux sont les Facebookers qui ont tourné en dérision les propos de Mohamed Abbou, comparé aux autres « pauvres et illuminés » CPRistes. D’ailleurs, un des internautes a appelé à ce qu’on conseille à Abbou de « se coudre de nouveau la bouche » dans le sens où il a débité beaucoup d’énormités.
Et plus que jamais dépité, il vient de donné le coup de grâce à sa carrière politique. Du délire, avions-nous dit !!!
Noureddine HLAOUI